Par 350 voix pour et 96 contre, la Douma a donné son feu vert au texte signé le 8 avril dernier à Prague par les présidents russe Dmitri Medvedev et américain Barack Obama.
Le traité a été examiné le 26 janvier par le Conseil de la Fédération, la Chambre haute du parlement russe, qui a également donné son feu vert, avant d'être transmis à M. Medvedev pour sa promulgation.
Ratifié fin décembre par les États-Unis, ce traité prévoit que chacun des deux pays peut déployer au maximum 1.550 têtes nucléaires, soit une réduction de 30% par rapport à 2002. Il permet la reprise des vérifications mutuelles des arsenaux nucléaires des deux superpuissances, interrompues fin 2009.
"La conclusion de l'accord START confirme la détermination de la Russie à respecter les engagements allant dans la voie d'un monde sans armes nucléaires", a indiqué l'assemblée dans une déclaration adoptée par le parti Russie unie, au pouvoir.
"Nous avons discuté de tous les points de vue et pris en considération tout ce qui était nécessaire", a déclaré le chef de la commission des Affaires
étrangères de la Douma, Konstantin Kossatchev. Ce vote était attendu dans la mesure où Russie unie - parti ultra-majoritaire à la Douma, dirigé par le Premier ministre Vladimir Poutine - avait fait savoir qu'il approuverait cet accord. Le nouveau traité de désarmement nucléaire START est une pièce maîtresse du "redémarrage" des relations entre Washington et Moscou, après les graves tensions apparues pendant la présidence du prédécesseur de Barack Obama, George W. Bush.
Après son adoption définitive par le Conseil de la Fédération, le traité sera promulgué par M. Medvedev, vraisemblablement "fin janvier ou début février", selon M. Kossatchev.
AFP/VNA/CVN