"La politique de colonisation d'Israël (dans les territoires arabes occupés depuis juin 1967, NDLR) peut constituer un obstacle à la paix. En tant qu'ami, la main sur le coeur, je veux dire au peuple et au gouvernement d'Israël que persister dans cette politique est une erreur", a-t-il déclaré au quotidien Haaretz.
Hier, au début de la réunion hebdomadaire de son cabinet, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a souligné la qualité des relations entre Israël et l'Italie. "M. Berlusconi est le meilleur de nos amis sur la scène internationale, et sa visite s'inscrit dans le cadre du resserrement de nos liens avec les gouvernements européens les plus importants", a-t-il déclaré.
"Le temps est venu pour Israël et la Syrie d'agir de concert pour le bien de la paix, et dans ce contexte le plateau du Golan (occupé) devra être restitué (à la Syrie) afin que les 2 pays établissent des relations diplomatiques et que Damas renonce à soutenir des organisations qui ne reconnaissent pas Israël", a encore indiqué M. Berlusconi à Haaretz.
M. Berlusconi est attendu aujourd'hui en Israël avec 8 de ses ministres pour une visite de 3 jours durant laquelle il doit notamment s'exprimer à la tribune de la Knesset (parlement).
Dans l'interview, M. Berlusconi se félicite par ailleurs d'avoir fait de l'Italie "l'ami européen le plus proche d'Israël". Preuve de ces liens privilégiés, une réunion conjointe des gouvernements israélien et italien doit se tenir à Jérusalem à l'occasion de cette visite.
AFP/VNA/CVN