"Je suis là pour rencontrer toutes les autorités afghanes", a simplement déclaré M. Nahon peu après son arrivée à Kaboul.
Le responsable de France Télévision doit être informé à l'ambassade de France de l'évolution de la situation.
Aucune nouvelle n'a filtré sur la situation des 2 journalistes français de la chaîne publique France 3 enlevés mercredi dernier.
Dimanche, les talibans ont nié toute implication dans l'enlèvement des journalistes et de leurs 3 accompagnateurs afghans.
"Nous ne sommes pas impliqués", a déclaré Zabihullah Mujahid, un porte-parole des talibans joint par téléphone et s'exprimant d'un lieu inconnu.
Les talibans communiquent régulièrement mais leurs messages doivent souvent être pris avec précaution. Loin d'être homogènes, ils sont une nébuleuse de groupes parfois autonomes et pas toujours en lien avec le commandement.
Véronique Veber, consoeur des journalistes kidnappés et présente à Kaboul, avait elle affirmé que les ravisseurs étaient des "talibans".
Partis mercredi dernier de Kaboul, les 2 journalistes, qui travaillent pour le magazine Pièces à conviction, auraient dû rentrer dans l'après-midi dans la capitale afghane. Mais les 5 hommes "ont été enlevés sur la route entre Surobi et Tagab", dans la province de Kapisa, a indiqué Mme Veber.
Selon elle, ils ont été enlevés par "des talibans qui leur ont tendu un guet-apens" dans le village d'Omarkheyl, à une dizaine de kilomètres au sud de Tagab où se trouve la base militaire française la plus proche.
AFP/VNA/CVN