Si cette loi est approuvée par la Chambre haute, les principaux émetteurs de CO2 devront payer une taxe à partir du 1er juillet 2012.
À partir de 2015, cette taxe, fruit d'un compromis entre les travaillistes et les Verts, cèdera la place à un schéma d'échange de quotas d'émissions en Asie-Pacifique, à prix variables, fixés par le marché.
Les ministres du gouvernement ont vivement applaudi après le vote, tandis que la Premier ministre travailliste Julia Gillard tombait dans les bras du ministre des Affaires étrangères, Kevin Rudd, qui l'avait précédée à son poste. "Aujourd'hui est un jour significatif pour les Australiens et les Australiens de demain, qui veulent jouir d'un meilleur environnement", a déclaré la chef du gouvernement.
L'Australie, dont le taux d'émission de CO2 par habitant est l'un des plus élevés au monde et qui est aussi un grand exportateur de charbon, tente depuis longtemps d'introduire une taxe auprès des pollueurs ou un système d'échange de quotas d'émissions, mais ses précédents essais ont à chaque fois échoué.
Le projet du gouvernement travailliste est vertement critiqué par l'opposition conservatrice, qui estime qu'il sera inefficace, destructeur d'emplois et qu'il augmentera le coût de la vie des Australiens.
AFP/VNA/CVN