>> Wall Street termine sans direction, sixième record de suite pour le Nasdaq
>> Wall Street clôture en pleine forme, nouveaux records avant l'inflation
>> Aux États-Unis, l'inflation se rapproche des niveaux espérés
Un opérateur du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice Dow Jones est resté positif, gagnant 0,08% à 39.753,75 points. Le Nasdaq, qui avait empilé sept records d'affilée grâce aux grosses capitalisations, a cédé 1,95% à 18.283,41 points. Le S&P 500 s'est lui aussi éloigné de son sommet de la veille, perdant 0,88% à 5.584,54 points.
Sur le marché obligataire, les taux à dix ans reculaient vers 20h32 GMT à 4,20% contre 4,28% mercredi 10 juillet.
Les taux courts à deux ans, encore plus sensibles à l'évolution des taux au jour le jour de la Banque centrale américaine (Fed) glissaient encore plus vite à 4,50% contre 4,62%.
L'inflation aux États-Unis, mesurée par l'indice des prix à la consommation CPI, a ralenti plus que prévu en juin, à 3% sur un an contre 3,3% le mois précédent et 3,1% attendu.
Sur un mois, les prix ont reculé de 0,1%, alors qu'ils étaient encore en légère croissance en mai. C'est la première fois depuis 2020 que l'inflation recule sur un mois.
"Le déclin des prix à la consommation (...) va renforcer les arguments pour la Fed de commencer à réduire les taux d'intérêt en septembre, notamment si le marché de l'emploi ralentit aussi", a jugé Ryan Sweet, économiste en chef chez Oxford Economics.
La façade du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les investisseurs ont procédé à une rotation de leurs placements, qui a favorisé le Russell 2000 (+3,69%), l'indice regroupant 2.000 PME introduites en Bourse qui était boudé jusqu'ici, au détriment du Nasdaq, très en faveur ces derniers temps.
"On assiste à une rotation s'échappant des grosses capitalisations et du secteur des semi-conducteurs qui ont mené la danse jusqu'ici, vers des secteurs à la traîne comme les petites et moyennes capitalisations", a expliqué Adam Sarhan, analyste de 50 Park Investment.
Cette rotation était motivée par "des prises de profits après la forte hausse du secteur de la tech", a-t-il ajouté.
Toutes les grandes capitalisations de la technologie ont rendu du terrain à l'instar de la favorite du marché, Nvidia (-5,57 %), mais aussi Amazon (-2,37%), Apple (-2,32%) ou Intel (-3,93%).
La chute la plus spectaculaire a été celle de Tesla (-8,44%).
Le constructeur de véhicules électriques entend retarder jusqu'au mois d'octobre le lancement de son robotaxi, un véhicule sans chauffeur, qui avait été annoncé pour début août, selon des informations de presse.
Ce lancement est considéré comme le début d'un nouveau chapitre de l'histoire du constructeur en matière de conduite autonome. Mais le groupe d'Elon Musk semble avoir besoin de deux mois de plus pour produire des prototypes.
Ailleurs à la cote, Delta Air Lines a glissé de 3,99%, après une chute de son bénéfice de 29% au deuxième trimestre en dépit de ventes trimestrielles records.
La progression de 7% du chiffre d'affaires a été effacée par une hausse des coûts d'exploitation, du prix du carburant et de la masse salariale.
Aidant le Dow Jones à maintenir la tête hors de l'eau, les titres de géants de la distribution, confortés par une inflation moindre qui devrait rasséréner le consommateur, se sont envolés comme la chaîne de bricolage Home Depot (+2,79%), ou McDonald's (+1,72%).
AFP/VNA/CVN