>> Wall Street termine sans direction, un record de plus pour Nasdaq et S&P 500
>> Wall Street termine sans direction, sixième record de suite pour le Nasdaq
Des courtiers du parquet de Wall Street, à New York, aux USA. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice Dow Jones a gagné 1,09% à 39.721,36 points, et le Nasdaq, à dominante technologique a grimpé de 1,18%, à 18.647,45 points alignant un septième record d'affilée.
Le S&P, à un nouveau sommet lui aussi, a avancé de 1,02% à 5.633,91 points, passant pour la première fois la barre des 5.600 points.
Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale (Fed), a répété devant le Congrès son message d'attente sur la politique monétaire à venir, après le premier volet la veille de son audition bisannuelle devant les élus sur l'état de l'économie.
Comme mardi 9 juillet, il a signalé les progrès de l'inflation vers la cible de 2% et indiqué que la Fed ne s'attachait plus seulement aux risques de hausse des prix mais aussi à celui d'une dégradation du marché de l'emploi.
Le patron de la Fed a également insisté sur le fait qu'il n'était pas question d'attendre que l'inflation revienne à 2% pour agir sur les taux. "Ce serait trop tard", a-t-il insisté.
"Jerome Powell a gardé le même ton. Il a ouvert plus grande la porte à une baisse des taux" en septembre, "et c'est ce qui porte le mouvement boursier", a jugé Peter Cardillo de Spartan Capital.
"Il a carrément télégraphié au marché qu'il y aura une baisse des taux en septembre", a assuré l'analyste.
Art Hogan de B. Riley Wealth Management estime que "la réunion monétaire du 18 septembre montre désormais une probabilité de baisse des taux de 75,2% contre 65% la semaine dernière".
Sur le marché obligataire, les rendements des bons du Trésor à dix ans régressaient un peu à 4,28% au lieu de 4,29%, alors qu'une émission de bons à dix ans a été bien reçue.
L'important indicateur de la semaine est pour jeudi avec la publication de l'indice des prix à la consommation CPI pour juin.
Sur un an, les analystes le prévoient à 3,1% au lieu de 3,3% en mai. Sur un mois toutefois il devrait remonter à +0,1% contre +0,0% en mai.
"C'est une belle journée aujourd'hui car généralement, le marché est plus hésitant à la veille d'un indicateur important comme l'inflation, mais au contraire, il fréquente les sommets", a encore commenté Peter Cardillo.
Pour l'analyste de Spartan Capital, "si l'inflation ne réserve pas de mauvaises surprises, les indices pourraient clore la semaine sur une note très positive".
À la cote, les mégacapitalisations continuent de soutenir le marché, particulièrement Apple, dont le titre a atteint un sommet à 232,98 USD en hausse de 1,88%. La firme à la pomme est repassée en tête des plus grosses capitalisations de Wall Street juste devant Microsoft.
Nvidia, le concepteur de puces pour l'intelligence artificielle générative, a poursuivi sa course, progressant quasiment comme la veille (+2,69%).
Ses concurrents également ont profité de l'élan comme AMD (+3,87%), Arm (+2,29%), Micron Technology (+4,00%). Son fournisseur Taiwan Semiconductor Manufacturing a grimpé de 3,52%.
Du côté de la distribution, les magasins Target ont cédé 1,00% alors que la chaîne a annoncé ne plus accepter les chèques des consommateurs. Les enseignes de bricolage Lowe's (+2,03%) et Home Depot (+2,03% également) ont été recherchées.
Du côté des financières, Mastercard a trébuché (-2,49%), après une mauvaise note de la part des analystes de Bank of America. Visa a suivi la pente (-0,92%).
AFP/VNA/CVN