La Bourse de Paris termine en baisse, pénalisée par la chute d'Hermès

La Bourse de Paris a terminé en nette baisse de 0,92% jeudi 5 septembre, pénalisée comme la veille par le secteur du luxe, dans un marché attentiste avant la publication d'un rapport sur l'emploi aux États-Unis vendredi 6 septembre.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. 
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice vedette CAC 40 s'est établi à 7.431,96 points, au plus bas depuis le 15 août. Mercredi 4 septembre, il avait perdu 0,98% à 7.500,97 points.

"La séance a été relativement calme en surface, en revanche, au sein des indices il y a eu des gros mouvement sur des titres", commente Charles de Riedmatten, gérant actions chez Myria AM.

Sur le CAC 40, le groupe de luxe Hermès a dévissé de 6,42% à 1.947,50 euros, entraînant tout le secteur, poids lourd de la cote, avec lui. LVMH, première capitalisation boursière de l'indice vedette a abandonné 3,64% à 619,20 euros et Kering a cédé 1,43% à 244,95 euros.

La chute d'Hermès intervient après qu'un analyste "a baissé ses perspectives quant à la croissance du groupe" et a pointé du doigt "des pressions sur ses marges opérationnelles", détaille le gérant.

Cette révision sur le titre Hermès intervient à un moment où tout le secteur pâtit déjà "des inquiétudes sur la conjoncture économique", tant en Chine qu'aux États-Unis, a ajouté Charles de Riedmatten.

La séance boursière française a aussi été marquée par la nomination de l'ancien ministre et commissaire européen de droite Michel Barnier au poste de Premier ministre, 60 jours après le second tour des législatives qui ont débouché sur une Assemblée nationale sans majorité absolue.

La nouvelle n'a toutefois pas suscité de réaction majeure sur l'indice boursier.

Le marché attend surtout la publication d'un rapport sur l'emploi aux États-Unis.

Craintes de récession

Depuis que le président de la Fed, Jerome Powell, a dit être préoccupé par le marché du travail aux États-Unis, tous les indicateurs sur l'emploi sont scrutés.

En effet, pour ralentir l'inflation, l'institution monétaire américaine a porté ses taux à un niveau particulièrement élevé, mais cela pèse sur l'activité économique des États-Unis. La Fed veut aujourd'hui éviter de faire trop grimper le chômage, tout en poursuivant sa mission de ramener l'inflation à son objectif de 2%.

"Dans un scénario où la Fed procède à une baisse de 50 points de base (de ses taux NDLR) en septembre, cela voudra dire qu'elle estime que les conditions économiques aux États-Unis se dégradent plus rapidement que ce qu'elle pensait initialement. Une baisse de 25 points de basse signifierait qu'elle reste confiante dans un atterrissage en douceur de l'économie américaine", explique le gérant.

Si la publication de vendredi 6 septembre révèle un "taux de chômage plus élevé qu'attendu par le consensus, cela relèvera très fortement les craintes de récession aux États-Unis", explique Charles de Riedmatten.

AFP/VNA/CVN

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