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Le projet REGROW (Resilient Natural Resource Management for Tourism and Growth Project) a été créé dans le but d'améliorer la gestion de ressources naturelles et de sites touristiques dans le Sud de la Tanzanie, selon la Banque mondiale. Mais l'Oakland Institute, un groupe de réflexion basé aux États-Unis, a soulevé l'an dernier des accusations d'expulsions forcées et de violations des droits humains subies par les communautés vivant près du parc national Ruaha, que le gouvernement prévoit d'agrandir dans le cadre du projet. La Banque mondiale a dit être "très inquiète des accusations d'abus et d'injustices" liées à REGROW. "Les projets que nous finançons sont destinés à soutenir les moyens de subsistance des personnes les plus pauvres et vulnérables, et nous avons des politiques fortes en place pour identifier et éviter les conséquences néfastes", a écrit un porte-parole dans un email. L'Oakland Institute a déclaré dans un communiqué que le projet impactait des dizaines de milliers de villageois en Tanzanie et que le financement de la Banque mondiale avait "ouvert la voie à des violations des droits humains à grande échelle" des communautés vivant près de Ruaha.
APS/VNA/CVN