En Grèce, il y a "des signaux" montrant que "la consolidation budgétaire, malgré une récession douloureuse, est sur les rails dans les 5 premiers mois de 2010", a-t-il estimé.
S'exprimant au cours d'un dîner de gala devant les grands noms de la finance mondiale, réunis à Vienne sous l'égide de l'Institut international de la finance (IIF), Jean-Claude Trichet s'est élevé contre l'idée que la consolidation budgétaire était "synonyme" d'un "étranglement de la croissance". Les ajustements en cours sont "en corrélation étroite avec des réformes de structures" et permettent de rétablir la confiance, a-t-il ajouté. Et, de plus, selon lui, elles sont favorables à la croissance.
Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, doit s'exprimer le 11 juin à l'IIF.
La Grèce avait demandé fin avril une aide-prêt de 110 milliards d'euros sur 3 ans, provenant des pays de la zone euro et du Fonds monétaire international (FMI) pour faire face à sa dette colossale à 300 milliards d'euros (115% du PIB). Une première tranche de ce prêt, d'un montant de 20 milliards d'euros, a déjà été reçue par la Banque de Grèce.
AFP/VNA/CVN