"Beaucoup de gens disent que notre monde est à un tournant. Si nous n'agissons pas ensemble, si nous n'agissons pas de manière responsable, si nous n'agissons pas maintenant, nous risquons de glisser dans un cycle de pauvreté, de déchéance et de désespoir", a déclaré M. Ban à l'ouverture de 17e session de la Commission sur le développement durable à New York.
"Il y a 22 ans, les Nations unies ont avancé l'idée d'un développement durable comme moyen d'échapper à ce cycle. Cette idée d'une approche intégrée et globale du développement reste plus que jamais valide aujourd'hui. Elle montre comment répondre à la crise du climat, à la crise alimentaire et à la crise énergétique. Elle contient des solutions durables à la crise financière et à la récession mondiale", a-t-il ajouté.
Le secrétaire général a insisté sur la nécessité d'aboutir à un accord en décembre lors du Sommet de Copenhague sur le changement climatique. Il a rappelé qu'il avait invité les chefs d'État et de gouvernement des États membres de l'ONU à une réunion de haut niveau sur cette question le 22 septembre à New York.
Concernant la crise alimentaire, il a estimé que cette crise n'était "pas encore derrière nous". "Des prix alimentaires élevés ont pour conséquence que 100 millions de personnes dans les pays à bas revenus risquent de rejoindre les rangs des mal-nourris", a-t-il dit.
Il s'est dit encouragé par l'initiative de la Commission sur le développement durable d'organiser une table ronde ministérielle sur une révolution verte durable pour l'Afrique, à laquelle les femmes doivent être, selon lui, pleinement associées.
XINHUA/VNA/CVN