Renouvelant l'appel de fonds lancé en novembre pour financer les opérations humanitaires de l'ONU et de ses partenaires en 2011, le secrétaire général a rappelé que les besoins humanitaires étaient "de plus en plus importants".
"Le système humanitaire international aide les gouvernements à aider leur propre peuple. De plus en plus de personnes comptent sur nous pour sauver des vies. Un soutien financier supplémentaire est plus nécessaire que jamais", a-t-il poursuivi, avant de rappeler que l'assistance humanitaire dépendait d'abord et avant tout "des contributions volontaires des États membres et des donateurs privés".
Lancé en novembre dernier au siège de l'ONU, à New York, l'appel de fonds pour 2011 s'élève à 7,4 milliards de dollars. Il doit permettre de financer les opérations d'assistance auprès de 50 millions de personnes, en Afrique de l'Ouest et dans 13 autres pays : l'Afghanistan, la République centrafricaine, le Tchad, la République démocratique du Congo, Djibouti, Haïti, le Kenya, le Niger, le Territoire palestinien occupé, la Somalie, le Soudan, le Yémen et le Zimbabwe.
C'est le plus important appel de fonds lancé par l'ONU et les organisations humanitaires depuis 1991 et la création du Processus d'appel consolidé - un mécanisme qui met en commun les besoins financiers des différentes agences onusiennes et leurs partenaires humanitaires, avant d'être présenté à la communauté internationale et aux donateurs.
XINHUA/VNA/CVN