Lundi 7 septembre, près de 250 jeunes étudiants étaient convoqués par le Comité international des Jeux de la Francophonie (CNJF) pour recevoir des instructions sur leur mission d'accompagnateurs.
Sur chaque table étaient disposés plusieurs papiers sur lesquels était inscrit le nom d'un pays francophone. Chaque bénévole s'asseyait alors devant le pays qu'il allait accompagner. "Seul le Mozambique n'a pas été représenté car ce pays ne participe plus aux Jeux de la Francophonie", souligne Andrée Nahas, responsable du Département des bénévoles. La tâche des accompagnateurs consistera entre autres à aider les nouveaux venus dans leurs déplacements. Ils seront des guides à temps plein. "Vous devez faire connaissance entre vous les bénévoles car vous allez travailler ensemble pendant toute la durée des jeux. Des bénévoles seront responsables des délégations à l'intérieur de l'aéroport mais dès leur sortie, vous devrez veiller sur eux. Nous expliquerons plus tard quel sera le chemin exact des délégations. Lors de la cérémonie d'ouverture, 50 jeunes filles seront sélectionnées pour porter les panneaux des délégations en habit traditionnel", souligne Andrée Nahas. Elle ajoute : "Les bénévoles accompagneront 3000 participants. Ils peuvent d'ores et déjà demander à être hébergés à l'Université libanaise. Pour le transport, des bus spéciaux seront mis en place matin et soir dans les différentes régions. Et pour le déjeuner, des paniers repas seront distribués pour ceux qui ne peuvent pas se rendre à l'UNESCO".
Le seul petit point noir pour les étudiants reste la reprise des cours le 27 septembre. "Ça me fait perdre une semaine car je travaillerai à temps plein pour le CNJF. Je ne comprends pas pourquoi les universités ne nous soutiennent pas, elles pourraient faire un geste en reculant la date de rentrée par exemple. D'autant plus que notre mission au CNJF sera un élément très bénéfique pour notre curriculum vitae", conclut Fayrouz Ibrahim.
CTV/CVN