Cette mesure d'exception s'appliquera pour les demandes de visa déposées à compter du 15 novembre et sera valable cinq ans, a précisé l'administration.
Bien que l'État japonais délivre un visa de courte durée gratuit sans formalités préalables à des étrangers d'une soixantaine de nationalités venant pour affaires ou tourisme, les ressortissants de certains pays comme la Chine, les Philippines ou la Russie ne peuvent entrer au Japon sans un visa dont l'obtention, soumise à diverses conditions, est payante.
Exceptionnellement, ces frais liés aux investigations nécessaires seront supprimés pour les personnes s'engageant à se rendre dans l'une au moins des trois préfectures du Nord-Est ravagées par la catastrophe, à savoir Miyagi, Iwate et Fukushima.
Pour bénéficier de cette ristourne (équivalent à une remise de 3.000 ou 6.000 yens, 28 à 56 euros), les demandeurs de visa devront déposer un dossier comportant une réservation ou autre preuve d'hébergement ou de transport dans la région concernée.
Le nombre de visiteurs au Japon a dramatiquement chuté de plus de 40% de mars jusqu'à fin septembre par rapport à la même période de l'année dernière, ce qui amplifie les difficultés économiques de l'archipel, déjà pénalisé par la cherté de la monnaie japonaise.
L'accident de la centrale nucléaire de Fukushima apparaît comme la principale raison pour laquelle les étrangers rechignent à venir au Japon, même si les autorités assurent que le danger est désormais écarté au-delà de la zone interdite de 20 kilomètres autour du site atomique.
AFP/VNA/CVN