"Les services de renseignements des divers pays qui surveillent (l'Iran) s'inquiètent et pressent leurs dirigeants d'avertir que l'Iran est prêt à obtenir l'arme atomique", a affirmé M. Peres à la seconde chaîne privée de la télévision israélienne.
"Il faut se tourner vers ces pays pour qu'ils remplissent leurs engagements (...) Ce qui doit être fait, et il y a une longue liste d'options", a-t-il encore dit.
M. Peres a tenu ces propos alors que l'AIEA devrait publier le 8 novembre un rapport sur le programme nucléaire de l'Iran, que les experts israéliens jugent "alarmant".
Le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman a estimé que ce rapport "prouvera au-delà de tout doute" les objectifs militaires du programme nucléaire iranien. Il a émis l'espoir que l'Iran serait frappé d'une nouvelle série de sanctions internationales.
L'opinion israélienne est divisée pratiquement à égalité entre partisans (41%) et opposants (39%) d'une attaque contre les installations nucléaires iraniennes, selon un sondage.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a affirmé le 3 novembre en Libye que l'Iran était "préparé au pire", en mettant en garde les États-Unis contre le fait "d'aller vers l'affrontement" avec Téhéran.
Il a déclaré le 5 novembre que les documents de l'AIEA sur le programme iranien de missile sont "sans fondement", rapporte l'agence de presse semi-officielle iranienne Mehr.
Yukiya Amano, directeur général de l'AIEA, a déclaré à l'Assemblée générale de l'ONU que s'il est trop tôt pour tirer une conclusion, le rapport pourrait exacerber la tension au Moyen- Orient.
Il a invité l'Iran à coopérer avec l'AIEA et à prouver que son programme nucléaire est pour des fins pacifiques.
AFP-Xinhua/VNA/CVN