>>L’Inde réaffirme son engagement à renforcer le partenariat avec l’ASEAN
Le chef du Pentagone, Chuck Hagel (gauche), et le Premier ministre indien Narendra Modi, le 8 août à New Delhi. |
Le chef du Pentagone, Chuck Hagel (gauche), et le Premier ministre indien Narendra Modi, le 8 août à New Delhi. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les États-Unis veulent être un partenaire de la modernisation de l'armée indienne, et reconnaissent le besoin de l'Inde de renforcer son industrie militaire", a estimé Chuck Hagel sur son compte Twitter officiel.
Washington et New Delhi ont rapidement développé leur coopération militaire ces dernières années malgré des points de friction sur la liberté du commerce ou le nucléaire civil.
En la matière, l'accord signé en 2008 est resté lettre morte à cause d'une loi indienne imposant aux constructeurs de centrales de lourdes amendes en cas d'accident, condition inacceptable pour les entreprises américaines.
"Nous devons toujours nous adapter et nous montrer patients avec les gouvernements (responsables devant leurs) citoyens, en particulier les démocraties", a relevé M. Hagen.
L'Inde est par ailleurs sur le point d'acquérir au moins 22 hélicoptères d'attaque Apache et 15 Chinook américains pour une facture estimée à 1,4 milliard de dollars US (un milliard d'euros).
Selon le Hindustan Times, Washington veut proposer de "coproduire et codévelopper" des missiles antichar Javelin. "L'Inde cherche à acheter 3.600 missiles antichar et 900 lanceurs pour 700 millions de dollars", croit savoir le quotidien anglophone.
Le gouvernement indien a entériné le 7 août un assouplissement des règles pour les investisseurs étrangers dans l'industrie de défense en vertu desquelles ils pourront représenter plus de 49% d'un partenariat industriel ou capitalistique, contre 26% actuellement.
Les États-Unis et l'Inde évoqueront enfin le renouvellement d'un accord de défense décennal qui arrive à expiration cette année.
AFP/VNA/CVN