>>Irak : le gouvernement enfin au complet après des semaines de blocage
Des policiers irakiens inspectent le 27 mai les lieux d'un attentat à la bombe qui a fait 13 morts à l'extérieur d'une mosquée chiite à Bagdad. |
L'attentat, qui s'est produit dans le secteur de Harthiya, a également fait au moins 30 blessés, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Les détails de l'attaque n'étaient pas clairs, certains témoignages affirmant qu'elle a été menée à l'entrée de la mosquée, d'autres parlant d'un attentat perpétré à l'intérieur alors que les fidèles étaient rassemblés au moment de l'explosion.
Plusieurs dizaines de personnes sont mortes dans une série d'attentats ayant secoué Bagdad ces derniers jours.
L'attentat n'avait pas été revendiqué dans l'immédiat mais les attaques suicide sont essentiellement l’œuvre de jihadistes sunnites en Irak, y compris des membres du groupe extrémiste État islamique (EI) qui s'est emparé de larges pans du territoire depuis juin.
Ces jihadistes, qui contrôlent notamment une partie de la province occidentale d'Al-Anbar, se trouvent à une quarantaine de kilomètres à l'Ouest de Bagdad mais ils ont encore besoin de prendre de vastes secteurs aux mains de l'armée avant de pouvoir parvenir aux portes de la capitale. Ils parviennent cependant à commettre des attentats meurtriers dans la capitale.
La communauté chiite subit la majeure partie des attaques.
Dans d'autres violences en Irak dimanche 19 octobre, une bombe en bord de route a explosé près d'une patrouille des forces de sécurité dans le secteur de Tarmiyah, au Nord de Bagdad, tuant au moins quatre personnes et faisant huit blessés, selon des responsables.
AFP/VNA/CVN