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Un total de 88 ministres, ainsi que plus de 1.000 délégués représentant 166 pays membres assistent à cette réunion des polices mondiales.
Mireille Ballestrazzi, présidente d'Interpol, lors de son discours d'ouverture de l'Assemblée générale de l'organisation, le 3 novembre |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Lors d'une courte cérémonie d'ouverture lundi 3 novembre, la présidente d'Interpol a rappelé que les délégués célébraient "le centenaire de la coopération policière internationale".
Au cours des cent dernières années, la population mondiale a quadruplé et de nouvelles tensions géo-politiques sont apparues, a-t-elle souligné. "La criminalité a prospéré sur ce terrain fertile".
"Les bandes criminelles se sont structurées en multinationales du crime et l'assouplissement des contrôles aux frontières a facilité leurs déplacements", a insisté Mme Ballestrazzi.
"La menace terroriste n'a jamais été aussi forte, tandis que la cybercriminalité se propage dans tout l'espace virtuel", a-t-elle ajouté.
"Les demandes d'extradition pourront être acheminées en temps record grâce à l'initiative "e-extradition"", sur laquelle les délégués devront également se prononcer, a par ailleurs indiqué la présidente d'Interpol.
Au cours de ce congrès, les délégués désigneront notamment un nouveau secrétaire général de l'organisation, en remplacement de Ronald Noble qui a effectué trois mandats.
Terrorisme, tueurs en série, tableaux volés : depuis un siècle, les polices du monde entier collaborent pour traquer la criminalité par le biais d'Interpol, qui vit le jour officiellement en 1923 mais dont l'idée germa il y a cent ans sur le rocher de Monaco. C'est là, en avril 1914, que se tint le premier congrès international de police judiciaire.
À l'époque, des policiers et magistrats de 24 pays s'étaient réunis pour trouver les moyens de coopérer à la résolution d'affaires criminelles en débattant notamment de la création d'un fichier central des antécédents judiciaires.
L'organisation possède aujourd'hui une base de données de 155.000 enregistrements sur des malfaiteurs internationaux connus des services de police, des personnes disparues et des cadavres, entre autres. Son fichier des passeports perdus ou volés, mis en place après le 11 septembre 2001, contient 40 millions d'entrées.
AFP/VNA/CVN