>>Attentat de Londres : l'enquête se poursuit, WhatsApp appelé à collaborer
"La décision d'aujourd'hui envoie un signal fort aux entreprises, montrant qu'elles doivent respecter tous les aspects du règlement de l'UE sur les concentrations, y compris l'obligation de fournir des informations exactes", a déclaré la Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, citée dans un communiqué.
Le 3 octobre 2014, la Commission européenne, gardienne de la Concurrence en Europe, avait donné son feu vert à l'acquision pour 22 milliards de dollars de WhatsApp par Facebook.
Facebook a aussitôt réagi à l'annonce de jeudi 18 mai : "Nous avons agi de bonne foi depuis nos premières rencontres avec la Commission européenne et nous avons cherché à fournir des informations exactes à chaque fois".
"L'erreur que nous avons faite dans les documents fournis en 2014 n'était pas intentionnelle et la Commission a confirmé que cela n'a pas eu d'impact sur le résultat de l'examen de la fusion", a dit un porte-parole de Facebook, Aled Williams, à l'AFP. "L'annonce d'aujourd'hui clôt l'affaire", a-t-il poursuivi.
AFP/VNA/CVN