30.000 personnes ont manifesté le 19 juin en direction des bureau du procureur du Honduras, selon des militants, en scandant "dehors J.O.H!" -- les initiales du chef de l'État.
Le président hondurien Juan Orlando Hernandez. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous sommes ici parce que nous sommes indignés", a déclaré Rafael Alegria, député du parti Libertad y Refundacion (Libre - opposition).
Depuis quatre semaines, le président affronte une vindicte populaire alimentée par la révélation de détournements de fonds au détriment de la Sécurité sociale et au bénéfice de son parti.
Il a dû admettre que son Parti national (PN, droite) avait reçu 136.000 dollars de cet organisme ayant servi à financer sa campagne présidentielle en 2013. Ses adversaires affirment qu'il a même reçu 90 millions de dollars de la Sécurité sociale.
Mais Hernandez a écarté toute éventualité de démission, s'affirmant étrangers à ces faits, malgré la pression populaire dans les rues. "Je n'ai rien à voir avec ça (les détournements au sein de la Sécurité sociale)", a assuré le président Hernandez, dont le mandat s'achève en 2018.