>>Le président salue l'engagement de l'armée tchadienne contre Boko Haram
"Il n'y a pas de doute que Boko Haram est responsable et devra rendre compte de cette nouvelle horreur humaine", a déclaré le président français François Hollande, dénonçant un attentat "barbare", depuis Alger où il se trouvait en visite officielle.
Les deux attaques ont visé le commissariat central de N'Djamena et l'école de police, faisant 23 morts et 101 blessées, a annoncé le gouvernement tchadien dans un communiqué.
Quatre "terroristes" ont également été tués, selon le communiqué lu à la radio nationale, dans lequel le gouvernement assure que "la situation est sous contrôle". "Boko Haram se trompe de cible, ces terroristes sans foi ni loi seront débusqués et mis hors d'état de nuire où qu'ils soient", déclare encore le gouvernement.
Le double attentat n'avait toutefois pas été revendiqué le soir du 15 juin. "Cette attaque ne découragera pas le Tchad de combattre ces bandits et le gouvernement poursuivra la lutte contre les criminels", assure le communiqué.
Réunion de crise
Plus tôt dans la journée, un responsable de la police de N'Djamena avait indiqué que deux kamikazes avaient attaqué simultanément le commissariat et l'école de police, où se trouvaient de nombreux stagiaires en formation.
Une autre source policière a souligné que le "modus operandi" portait la marque des islamistes de Boko Haram.
Après les attaques, de nombreuses forces se sont déployées dans la ville, où les mesures de sécurité avaient été considérablement renforcées depuis plusieurs mois face à la menace d'attaques du groupe islamiste.
Le gouvernement a tenu une réunion de crise en l'absence du président Idriss Déby Itno, qui devait rentrer d'Afrique du Sud où il a participé au sommet de l'Union africaine.
La France, l'ancienne puissance coloniale, a assuré le Tchad de son "soutien dans la lutte contre le terrorisme", dans une déclaration du ministère des Affaires étrangères.
Le Tchad est un allié de poids pour Paris dans la lutte contre les groupes jihadistes en Afrique sahélienne et l'armée française a établi à N'Djamena l'état-major de son opération Barkhane de lutte contre ces groupes.
Selon des sources militaires tchadiennes, environ 5.000 soldats tchadiens sont engagés dans la lutte contre Boko Haram. En avril, N'Djamena avait déploré la mort de 71 soldats dans le cadre de cette opération.
"Il n'y a pas de doute que Boko Haram est responsable et devra rendre compte de cette nouvelle horreur humaine", a déclaré le président français François Hollande, dénonçant un attentat "barbare", depuis Alger où il se trouvait en visite officielle.
Les deux attaques ont visé le commissariat central de N'Djamena et l'école de police, faisant 23 morts et 101 blessées, a annoncé le gouvernement tchadien dans un communiqué.
Des véhicules de police devant le commissariat central de N'Djamena qui a été frappé par un double attentat-suicide, le 15 juin. Photo : AFP/VNA/CVN |
Quatre "terroristes" ont également été tués, selon le communiqué lu à la radio nationale, dans lequel le gouvernement assure que "la situation est sous contrôle". "Boko Haram se trompe de cible, ces terroristes sans foi ni loi seront débusqués et mis hors d'état de nuire où qu'ils soient", déclare encore le gouvernement.
Le double attentat n'avait toutefois pas été revendiqué le soir du 15 juin. "Cette attaque ne découragera pas le Tchad de combattre ces bandits et le gouvernement poursuivra la lutte contre les criminels", assure le communiqué.
Réunion de crise
Plus tôt dans la journée, un responsable de la police de N'Djamena avait indiqué que deux kamikazes avaient attaqué simultanément le commissariat et l'école de police, où se trouvaient de nombreux stagiaires en formation.
Une autre source policière a souligné que le "modus operandi" portait la marque des islamistes de Boko Haram.
Après les attaques, de nombreuses forces se sont déployées dans la ville, où les mesures de sécurité avaient été considérablement renforcées depuis plusieurs mois face à la menace d'attaques du groupe islamiste.
Le gouvernement a tenu une réunion de crise en l'absence du président Idriss Déby Itno, qui devait rentrer d'Afrique du Sud où il a participé au sommet de l'Union africaine.
La France, l'ancienne puissance coloniale, a assuré le Tchad de son "soutien dans la lutte contre le terrorisme", dans une déclaration du ministère des Affaires étrangères.
Le Tchad est un allié de poids pour Paris dans la lutte contre les groupes jihadistes en Afrique sahélienne et l'armée française a établi à N'Djamena l'état-major de son opération Barkhane de lutte contre ces groupes.
Selon des sources militaires tchadiennes, environ 5.000 soldats tchadiens sont engagés dans la lutte contre Boko Haram. En avril, N'Djamena avait déploré la mort de 71 soldats dans le cadre de cette opération.
AFP/VNA/CVN