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"Je suis officiellement candidat à la présidence des États-Unis, et nous allons rendre à notre pays sa grandeur", a-t-il déclaré lors d'un rassemblement à New York, depuis la Trump Tower sur la 5e avenue, arrivant par un escalier roulant au son de "Rockin in the Free world" de Neil Young.
Le milliardaire américain Donald Trump à Des Moines dans l'Iowa, le 16 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Trump, 69 ans, conservateur connu pour ne pas mâcher ses mots, a vivement critiqué les dirigeants américains, tous "stupides" et corrompus selon lui, "contrôlés par les lobbies et les intérêts spéciaux". "Notre pays a de vrais problèmes", a-t-il déclaré. "Nos ennemis deviennent chaque jour plus forts, et nous devenons plus faibles". "Les États-Unis sont devenus un dépotoir pour les problèmes de tout le monde".
"Malheureusement, le rêve américain est mort. Mais si je suis élu, il reviendra plus fort et meilleur qu'avant, et nous rendrons aux États-Unis leurs grandeur", a insisté Donald Trump, auxquels les experts accordent très peu de chances.
Très connu aux États-Unis où il est surnommé "le Donald", le magnat de l'immobilier avait déjà envisagé de se présenter à la présidence, en 1988, 2000, 2004 et 2012, mais y avait renoncé et avait soutenu pour la dernière élection le candidat républicain Mitt Romney.
Partisan de la première heure de Ronald Reagan, Trump se considère républicain.
Le 16 juin, il a promis pêle-mêle de construire un mur le long de la frontière mexicaine et de le faire payer par le Mexique, de "faire revenir les emplois de Chine, du Mexique, du Japon et d'ailleurs", de s'opposer au groupe extrémiste État islamique, de reconstruire l'armée américaine, de défendre le droit de posséder des armes...
Il a aussi précisé qu'il était à la tête d'une fortune nette de 8 milliards de dollars, deux fois plus que les estimations du magazine Forbes, spécialiste des grands fortunes.
AFP/VNA/CVN