>>Ban Ki-moon appelle à une trêve humanitaire de deux semaines au Yémen
À Sanaa, la capitale tenue par la rébellion houthie, plus de 30 personnes ont été tuées le 17 juin dans une série d'attentats revendiqués par le groupe jihadiste État islamique (EI) contre des mosquées chiites et la maison d'un responsable des rebelles.
À défaut d'accord politique, l'ONU tente d'amener les deux parties à conclure une trêve humanitaire de quinze jours à l'occasion du mois de jeûne musulman du Ramadan qui commence le 18 juin.
Des délégués des deux parties ont affirmé que les pourparlers qui devaient s'achever 18 juin avaient été prolongés jusqu'au 19 juin au moins.
L'émissaire spécial de l'ONU, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, a rencontré le soir du 17 juin la délégation des rebelles dans un grand hôtel de Genève, après s'être entretenu le matin avec la délégation gouvernementale.
Les positions des deux parties sont si éloignées que l'ONU n'a jamais prévu de les réunir dans un premier temps.
"Nous avons évoqué la trêve, mais l'autre partie pose des conditions rédhibitoires", a déclaré un membre de la délégation des rebelles, M. Hassan Zeid. Il a évoqué parmi ces conditions un retrait des villes d'Aden (Sud) et Taëz (Centre), où les combats se poursuivent.
Les combats ont fait depuis mai plus de 2.600 morts au Yémen selon l'ONU et la situation humanitaire est catastrophique dans ce pays pauvre de la péninsule arabique.
Les miliciens houthis et leurs puissants alliés, les militaires restés fidèles au président déchu Ali Abdallah Saleh, souhaitent une trêve, mais refusent de se retirer des zones conquises, comme l'exige le gouvernement en exil.
Ce dernier est soutenu par l'Arabie saoudite qui dirige la coalition arabe qui mène des frappes quotidiennes contre les rebelles houthis et leurs alliés.
"Le seul point positif est que les négociations se poursuivent et qu'aucune délégation n'a claqué la porte", a expliqué un diplomate occidental qui suit les pourparlers. Ceux-ci avaient commencé lundi 15 juin entre l'ONU et la délégation gouvernementale, alors que les rebelles sont arrivés à Genève mardi 16 juin.
À Sanaa, la capitale tenue par la rébellion houthie, plus de 30 personnes ont été tuées le 17 juin dans une série d'attentats revendiqués par le groupe jihadiste État islamique (EI) contre des mosquées chiites et la maison d'un responsable des rebelles.
L'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen Ismail Ould Cheikh Ahmed (centre) au milieu de la délégation des rebelles yéménites aux pourparlers de paix de Genève, le 16 juin. Photo : AFP/VNA/CVN |
À défaut d'accord politique, l'ONU tente d'amener les deux parties à conclure une trêve humanitaire de quinze jours à l'occasion du mois de jeûne musulman du Ramadan qui commence le 18 juin.
Des délégués des deux parties ont affirmé que les pourparlers qui devaient s'achever 18 juin avaient été prolongés jusqu'au 19 juin au moins.
L'émissaire spécial de l'ONU, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, a rencontré le soir du 17 juin la délégation des rebelles dans un grand hôtel de Genève, après s'être entretenu le matin avec la délégation gouvernementale.
Les positions des deux parties sont si éloignées que l'ONU n'a jamais prévu de les réunir dans un premier temps.
"Nous avons évoqué la trêve, mais l'autre partie pose des conditions rédhibitoires", a déclaré un membre de la délégation des rebelles, M. Hassan Zeid. Il a évoqué parmi ces conditions un retrait des villes d'Aden (Sud) et Taëz (Centre), où les combats se poursuivent.
Les combats ont fait depuis mai plus de 2.600 morts au Yémen selon l'ONU et la situation humanitaire est catastrophique dans ce pays pauvre de la péninsule arabique.
Les miliciens houthis et leurs puissants alliés, les militaires restés fidèles au président déchu Ali Abdallah Saleh, souhaitent une trêve, mais refusent de se retirer des zones conquises, comme l'exige le gouvernement en exil.
Ce dernier est soutenu par l'Arabie saoudite qui dirige la coalition arabe qui mène des frappes quotidiennes contre les rebelles houthis et leurs alliés.
"Le seul point positif est que les négociations se poursuivent et qu'aucune délégation n'a claqué la porte", a expliqué un diplomate occidental qui suit les pourparlers. Ceux-ci avaient commencé lundi 15 juin entre l'ONU et la délégation gouvernementale, alors que les rebelles sont arrivés à Genève mardi 16 juin.
AFP/VNACVN