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Hillary Clinton lors d'une rencontre avec ses supporteurs, le 30 mars à New York. |
Vêtue d'un manteau de cuir noir et blanc Mme Clinton semblait ravie d'être de retour dans son État d'adoption, dont elle a été sénatrice de 2001 à 2009, et où elle a une maison.
Elle est largement en tête dans les intentions de vote aux primaires démocrates qui auront lieu le 19 avril. Les sondages lui donnent au moins 20 points de pourcentage d'avance sur Bernie Sanders, né à Brooklyn, un quartier de New York, où il a grandi, avant de partir dans le Vermont (Nord-Est) dont il est sénateur.
Côté républicain, un autre New-Yorkais, né dans le Queens, espère bien rafler la mise aux primaires : Donald Trump, le milliardaire de l'immobilier, opposé au sénateur du Texas, Ted Cruz et au gouverneur de l'Ohio, John Kasich.
New York, un État largement démocrate, est fidèle à Hillary Clinton depuis longtemps. Son mari a installé sa Fondation Clinton à Harlem, le couple a une maison à Chappaqua, à une heure au nord de New York, et leur fille Chelsea vit dans le quartier du Flatiron à Manhattan avec son mari et leur petite fille.
Le 30 mars, Mme Clinton s'est d'abord arrêtée dans une pâtisserie. "C'est bon d'être à la maison, a-t-elle déclaré. C'est un plaisir de faire campagne à New York".
Elle s'est rendue ensuite à l'Apollo Theater, lieu mythique de l'émergence du jazz, R & B et gospel, où se sont produits Ella Fitzgerald, Billie Holiday et Luther Vandross.
"Les New-Yorkais m'ont donnée une chance et je ne l'oublierai jamais", a déclaré Mme Clinton, en référence à son passé de sénatrice. Vous avez toujours mon soutien. J'ai toujours essayé d'avoir le votre, a-t-elle déclaré dans la salle de spectacle bondée.
Elle a rappelé l'horreur des attentats du 11 septembre, la résilience des New-Yorkais, et les caractéristiques dont ils sont fiers : diversité, tolérance et faire avancer les choses.
Mme Clinton a épinglé Donald Trump pour selon elle diviser le pays, insulter les femmes, et menacer d'expulser les immigrés clandestins et interdire le pays aux musulmans.
"C'est cynique, c'est mal, et cela va à l'encontre de tout ce que défendent les New-Yorkais et l'Amérique", a-t-elle ajouté sous les applaudissements.
Elle s'en ensuite prise sans le nommer à Bernie Sanders, jugeant ses promesses irréalistes, avant de tendre la main à la communauté noire, qui lui est déjà largement acquise. "C'est important de traiter les inégalités raciales et la discrimination sous toutes ses formes", a-t-elle déclaré.
AFP/VNA/CVN