Grèce : défilés et grève contre de nouvelles coupes

Les syndicats en Grèce ont marqué le 1er mai par des défilés et une grève nationale de 24 heures contre de nouvelles mesures de rigueur en échange de la poursuite du versement de prêts internationaux.

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Les Grecs ont descendu dans les rues pour protester contre les nouvelles coupes.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Le gouvernement et les créanciers ont pressuré le peuple et les travailleurs depuis sept ans", écrit le puissant syndicat des fonctionnaires Adedy alors que des manifestations étaient prévues en ordre dispersé à Athènes et dans d'autres grandes villes.

Les syndicats ont appelé jeudi 27 avril à une grève générale le 17 mai pour protester contre les nouvelles mesures d'économie.

Sous la pression de ses créanciers (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international), le gouvernement a accepté en avril 3,6 milliards d'euros d'économies en rognant les retraites en 2019 et en alourdissant les impôts en 2020. Ces mesures devraient être approuvées mi-mai par le Parlement et le gouvernement espère un accord global le 22 mai lors d'une réunion des ministres des Finances de la Zone euro.

Athènes et ses créanciers progressent vers un accord préliminaire, selon une source gouvernementale lundi 1er mai.

"Il y a quatre dossiers avec des questions importantes et 4 ou 5 dossiers avec des questions plus mineures" qui restent à traiter, selon cette source citée par l'agence officielle ANA.

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a déclaré dimanche 30 avril dans la presse allemande qu'un accord global était réalisable le 22 mai "si le gouvernement (grec) respecte tous les accords". "La Grèce a fait des progrès, les derniers chiffres sont positifs", a-t-il dit, "mais le gouvernement n'a pas encore honoré tous les accords".

La Grèce et ses créanciers avaient conclu un accord sur une troisième tranche de prêt de 86 milliards d'euros en juillet 2015. Mais le FMI, qui s'oppose aux objectifs budgétaires fixés par la zone euro pour la Grèce et estime que la dette publique grecque n'est pas soutenable, conditionne sa participation financière à un troisième plan d'aide à un geste en faveur d'Athènes, alors que l'Allemagne freine des quatre fers.

La Grèce souhaite le plus tôt possible un accord avec ses créanciers car le pays endetté a besoin de nouvelles tranches de prêts pour payer des créances de plus de sept milliards d'euros en juillet.

AFP/VNA/CVN

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