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Le Premier ministre grec Alexis Tsipras au siège de l'Union européenne, à Bruxelles, le 29 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le tableau général est que nous allons atteindre les objectifs pour obtenir la conclusion (d'un accord) le 22 mai", a déclaré M. Tsipras à Bruxelles, en référence à la date du prochain Eurogroupe, réunion des ministres des Finances de la Zone euro.
Les créditeurs de la Grèce, la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international (FMI) ont repris mardi leur audit des réformes mises en œuvre par la Grèce pour satisfaire ses créanciers. Des divergences subsistent concernant la dérégulation du marché du travail et la privatisation partielle de la compagnie de fourniture d'électricité PPC, deux sujets sensibles pour le gouvernement de gauche d'Alexis Tsipras.
Le porte-parole du gouvernement Dimitris Tzanakopoulos a déclaré qu'en cas d'accord, les réformes pourront être approuvées par le parlement d'ici le 15 mai. Sous la pression de ses créanciers, la Grèce a accepté en avril de réduire les pensions de retraite en 2019 et de diminuer les allègements fiscaux en 2020.
Ces mesures doivent permettre des économies de quelque 3,6 milliards d'euros, condition à la poursuite du versement des prêts à la Grèce. Cependant, M. Tsipras a déclaré qu'il ne procèderait pas à ces coupes sans engagement clair sur des mesures devant permettre un allègement de la dette de la Grèce.
Le Grèce et ses créanciers avaient conclu un accord sur une troisième tranche de prêt de 86 milliards d'euros en juillet 2015.