>>Gaza : Israël tue trois chefs militaires et porte un coup sévère au Hamas
>>Le Vietnam appelle à la cessation immédiate des violences dans la bande de Gaza
>>Gaza : feu nourri de roquettes du Jihad islamique, vague de raids israéliens
>>Le cessez-le-feu rompu, roquettes sur Israël et raids sur Gaza
Cette proposition apparaît dans un projet de résolution sur lequel travaillent les trois puissances en vue de le soumettre éventuellement au Conseil de sécurité des Nations unies.
«Nous espérons que le Conseil se rassemblera autour d'un seul projet de résolution susceptible d'être adopté rapidement, a déclaré Mark Lyall Grant, représentant permanent du Royaume-Uni à l'ONU et président du Conseil de sécurité en août. C'est ce sur quoi nous travaillons».
Un haut diplomate britannique a annoncé vendredi 22 août que la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne travaillaient sur un «projet de résolution susceptible d'être adopté rapidement». |
Photo : AP/VNA/CVN |
L'un des points principaux de ce texte, dont l'agence de presse Reuters a eu connaissance, appelle le Conseil à «créer une mission internationale de surveillance et de vérification» en cas de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où Israël a lancé le 8 juillet l'opération «Bordure protectrice» pour mettre fin à des tirs de roquettes en direction de son territoire.
Cette mission serait notamment chargée d'enquêter sur d'éventuelles violations de la trêve et de les signaler au Conseil, de faciliter les entrées et les sorties de la bande de Gaza, aussi bien en ce qui concerne les individus que les marchandises, et de faire office d'intermédiaire entre les différentes parties.
La Jordanie, actuellement membre du Conseil de sécurité, a déjà soumis son propre projet de résolution pour appuyer une éventuelle trêve mais il ne prévoit pas de mécanisme de supervision, ce qui, de l'avis de diplomates à l'ONU, était déjà l'un des principaux manques de la résolution adoptée en 2009 par le Conseil après le précédent conflit dans la bande de Gaza.
«Nous identifions clairement ce que doit contenir toute résolution», a dit Mark Lyall Grant. Il a notamment évoqué un «mécanisme international et crédible de surveillance et de vérification». «Elle devrait (...) exposer clairement les paramètres pour un cessez-le-feu viable, c'est-à-dire qu'il ne doit pas y avoir de retour au statu quo ante et que toute résolution contribue à faire en sorte que la crise ne se réveille pas à nouveau quelques mois ou quelques années plus tard».
Selon des diplomates, cette mission pourrait être mise sur pied par l'ONU ou par l'Union européenne.
AFP/VNA/CVN