La Maison Blanche a réaffirmé vendredi 22 août qu'elle jugeait que ce type de démarche n'était «pas la bonne politique » et qu'elle « encourage[ait] l'enlèvement d'étrangers».
«Nous ne fournirons pas de fonds à des organisations terroristes», a déclaré Ben Rhodes, conseiller adjoint à la sécurité nationale. Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont depuis longtemps choisi de refuser tout échange d'argent, quand d'autres pays européens le nient officiellement mais y ont recours, souvent par le biais d'intermédiaires.
«Nous ne fournirons pas de fonds à des organisations terroristes», a déclaré Ben Rhodes, conseiller adjoint à la sécurité nationale. |
Cette annonce intervient après que le GlobalPost, un site d'information pour lequel travaillait le journaliste américain James Foley lorsqu'il a été enlevé, a mis en ligne un email des ravisseurs, qui sont allés jusqu'à exiger «100 millions d'euros» pour sa libération.
Dans cet e-mail envoyé à la famille du journaliste et publié dans son intégralité, les djihadistes avaient notamment menacé de tuer le reporter, une semaine avant de diffuser la vidéo de son assassinat. Ils expliquent que d'«autres gouvernements » ont accepté «des transactions en liquide» pour obtenir la libération d'otages, sans plus de précisions.
Mercredi 20 août, les États-Unis ont reconnu, pour la première fois depuis 2011, avoir effectué «cet été» une opération pour porter secours à des otages américains détenus par l'État islamique en Syrie.
La Maison Blanche a également estimé vendredi que l'exécution de James Foley par les djihadistes de l'État islamique représente «une attaque terroriste» contre les États-Unis, soulignant que Washington examinait différentes options pour répondre à ce «meurtre barbare».
AFP/VNA/CVN