Il s'agit, a-t-il expliqué, d'éviter que "la compétition internationale ne se déplace sur le terrain du financement des exportations" afin de protéger les petites et moyennes entreprises (PME) et d'empêcher "les distorsions de concurrence par des participations massives de financements publics" sur les grands contrats d'infrastructures.
Le secrétaire d'État français a évoqué, sans plus de précisions, le secteur ferroviaire. Selon lui, le Mexique, qui assurera l'an prochain la présidence du G20, s'est engagé à assurer la pérennité de cette initiative, qui a réuni pour la première fois, outre les ministres des 20 principaux pays riches et émergents, des représentants de pays comme les Émirats arabes unis ou la République dominicaine ainsi que la Commission européenne et de grandes institutions internationales (OMC, Banque Mondiale, FMI, OCDE...).
Selon Pierre Lellouche, "deux grandes priorités ont été identifiées" . La première, a-t-il précisé, serait une meilleure mobilisation des agences de crédit à l'exportation des pays du G20 au profit des PME autour de la Banque mondiale, "sujet de convergence" entre pays industrialisés et émergents "sur lequel nous pensons pouvoir avancer" .
Il s'agirait aussi d'une "implication plus forte des banques régionales de développement aux côtés de la Société financière internationale, le bras armée de la Banque mondiale" auprès du secteur privé.
La seconde "grande priorité" concerne donc le financement des grands projets avec la "recherche d'un système le plus équitable possible" autour de "règles communes" . Sur ce point, Pierre Lellouche s'attend toutefois à un "travail de longue haleine" mais juge qu'il est "dans l'intérêt de tous, des pays émergents comme de ceux du G20" .
"Le Brésil a déjà fait un premier pas en acceptant d'appliquer ces règles au secteur aéronautique" , a-t-il observé.
AFP/VNA/CVN