François Hollande s'engage à aider la Grèce à réaliser les réformes

Le président français François Hollande, en visite à Athènes, a salué le 23 octobre devant le Parlement grec l'attachement à l'Europe du Premier ministre grec Alexis Tsipras et s'est engagé à aider la Grèce à réaliser les réformes nécessaires pour sortir de la crise.

>>Hollande en Grèce pour une visite de deux jours après la crise de l'été
Tout au long de cette visite de deux jours, assombrie par le tragique accident de car qui a fait 43 morts le 23 octobre en France, M. Hollande, a célébré sur tous les tons l'amitié entre Athènes et Paris, avant de reprendre l'avion le soir du 23 octobre.
Le président français François Hollande (droite) et le Premier ministre grec Alexis Tsipras, à Athènes, le 22 octobre. Photo : AFP/VNA/CVN

Soutien précieux à M. Tsipras, quand la Grèce a frôlé mi-juillet la sortie de la zone euro, M. Hollande a aussi affiché sa complicité avec le jeune leader de Syriza.Concrètement, les deux dirigeants ont signé une déclaration de "partenariat stratégique pour l’avenir" visant surtout à moderniser l'administration grecque.Ce partenariat porte également sur le "développement des échanges économiques et de l’investissement" ainsi que "la coopération éducative, linguistique et universitaire".Par ailleurs, la France a proposé son expertise pour aider la Grèce à lutter contre l'évasion fiscale, et gérer ses actifs publics. "La France doit être encore aux côtés de la Grèce", a déclaré le président français vendredi 23 octobre à l'issue d'un entretien avec Alexis Tsipras.Selon lui, la question "de la sortie de la Grèce de la zone euro est derrière nous", tant que la Grèce respecte ses engagements vis-à-vis de ses partenaires européens. "Ne parlons plus de Grexit", a-t-il lancé. En revanche ce qui guette maintenant est un éventuel "Brexit" (la sortie du Royaume-Uni de l'UE, ndrl), "une sérieuse hypothèse qu'il ne faut pas écarter", a-t-il dit.En juillet, la France a aidé le gouvernement d'Alexis Tsipras à désamorcer la crise avec ses partenaires européens, qui menaçait alors Athènes d'une sortie de la zone euro. Alexis Tsipras, a finalement accepté le 13 juillet un nouveau prêt international en échange de la poursuite des mesures de rigueur."Vous avez défendu votre souveraineté sans tomber dans le souverainisme (...), sans la Grèce, l'Europe ne serait pas l'Europe et la zone euro aurait perdu son intégrité", a affirmé M. Hollande dans un discours devant les députés.

AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top