>>Ce que l’Accord de libre-échange avec l’Union européenne va changer
Le président américain Barack Obama, le 16 octobre à Washington. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les discussions, qui débutent pour une semaine à Miami (Sud-Est), ne devraient marquer qu'une étape technique dans cet épineux processus lancé en juillet 2013 et qui vise à éliminer les barrières douanières et réglementaires de part et d'autre de l'Atlantique.
L'administration Obama pourra certes s'appuyer sur l'accord commercial TPP qu'elle vient d'arracher avec 11 pays de la région Asie-Pacifique pour convaincre ses partenaires européens de relancer un processus moribond. Mais la tâche s'annonce herculéenne.
En Europe, mais également aux États-Unis, le traité transatlantique reste accusé d'être le Cheval de Troie d'une déréglementation généralisée et opaque, au détriment des normes sanitaires ou environnementales et au bénéfice des grandes multinationales.
Signe que la mobilisation ne faiblit pas, le collectif "Stop TTIP" demandant l'arrêt des discussions a récemment assuré avoir récolté plus de 3 millions de signatures tandis qu'une manifestation d'opposants réunissait entre 100.000 et 250.000 manifestants le 10 octobre à Berlin.
La France elle-même a tapé du poing sur la table en réclamant plus de garanties de ses partenaires américains.
"Il faut qu'il y ait des changements substantiels dans l'esprit général, c'est-à-dire la confiance, la réciprocité, l'accès aux documents", a prévenu début octobre le secrétaire d'État au Commerce extérieur, Matthias Fekl, agitant la menace d'un "arrêt pur et simple" des discussions dès 2016.
AFP/VNA/CVN