>>Nouveau round UE - États-Unis dans un climat de méfiance
>>Le Congrès donne les coudées franches à Obama sur le libre-échange
"Nous pensons que c'est important d'essayer de finir ces négociations pendant le mandat du président Obama", a déclaré lors d'une conférence de presse téléphonique le négociateur en chef américain, Dan Mullaney, appelant à "accélérer le travail dans tous les domaines".
Son homologue européen, Ignacio García Bercero, a lui aussi dit "espérer très fortement" que ces discussions engagées en 2013 s'achèvent avec l'administration actuelle, dont le mandat prendra fin en janvier 2017, après l'élection présidentielle américaine de novembre."Il y a une forte volonté politique" pour y parvenir, a-t-il ajouté.L'arrivée d'une nouvelle administration à Washington pourrait compliquer la signature de cet accord qui vise à éliminer les barrières douanières et réglementaires de part et d'autre de l'Atlantique et suscite de fortes réserves dans la société civile."Nous sommes convaincus qu'il y aura une continuité dans le processus de négociations" après le changement à la Maison Blanche, a toutefois assuré le négociateur européen.Sur le fond, les deux parties ont assuré avoir accompli à Miami "d'importants progrès" lors de ce 11e round de discussions notamment sur l'élimination totale des barrières douanières et sur les questions d'accès aux marchés."Beaucoup reste à faire", ont toutefois assuré les négociateurs, essayant de nouveau de désamorcer les craintes que cet accord ne débouche sur une dérèglementation généralisée.Un des points les plus controversés de l'accord concerne un mécanisme d'arbitrage voulu par Washington et qui permettrait aux multinationales d'attaquer en justice les États si elles jugent leurs intérêts menacés par des mesures de politique publique.Face au tollé, la Commission a proposé de substituer à ce mécanisme une cour spéciale de règlement des litiges composée de magistrats."Nous n'avons pas encore reçu la proposition de la Commission", a déclaré M. Mullaney.Les discussions à Miami n'ont en tout cas pas été parasitées par l'affaire des moteurs truqués du groupe allemand Volkswagen qui a d'abord éclaté aux États-Unis, a assuré le négociateur européen.Le scandale n'a eu "aucun impact" sur les discussions, a affirmé M. García Bercero.
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"Nous pensons que c'est important d'essayer de finir ces négociations pendant le mandat du président Obama", a déclaré lors d'une conférence de presse téléphonique le négociateur en chef américain, Dan Mullaney, appelant à "accélérer le travail dans tous les domaines".
Daniel Rosario (gauche), porte-parole de la Commission européenne sur l'agriculture, Ignacio Garcia Bercero, négociateur en chef pour l'Europe, et son homologue américain Dan Mullaney (droite), à Bruxelles, le 17 juillet. Photo : AFP/VNA/CVN |
Son homologue européen, Ignacio García Bercero, a lui aussi dit "espérer très fortement" que ces discussions engagées en 2013 s'achèvent avec l'administration actuelle, dont le mandat prendra fin en janvier 2017, après l'élection présidentielle américaine de novembre."Il y a une forte volonté politique" pour y parvenir, a-t-il ajouté.L'arrivée d'une nouvelle administration à Washington pourrait compliquer la signature de cet accord qui vise à éliminer les barrières douanières et réglementaires de part et d'autre de l'Atlantique et suscite de fortes réserves dans la société civile."Nous sommes convaincus qu'il y aura une continuité dans le processus de négociations" après le changement à la Maison Blanche, a toutefois assuré le négociateur européen.Sur le fond, les deux parties ont assuré avoir accompli à Miami "d'importants progrès" lors de ce 11e round de discussions notamment sur l'élimination totale des barrières douanières et sur les questions d'accès aux marchés."Beaucoup reste à faire", ont toutefois assuré les négociateurs, essayant de nouveau de désamorcer les craintes que cet accord ne débouche sur une dérèglementation généralisée.Un des points les plus controversés de l'accord concerne un mécanisme d'arbitrage voulu par Washington et qui permettrait aux multinationales d'attaquer en justice les États si elles jugent leurs intérêts menacés par des mesures de politique publique.Face au tollé, la Commission a proposé de substituer à ce mécanisme une cour spéciale de règlement des litiges composée de magistrats."Nous n'avons pas encore reçu la proposition de la Commission", a déclaré M. Mullaney.Les discussions à Miami n'ont en tout cas pas été parasitées par l'affaire des moteurs truqués du groupe allemand Volkswagen qui a d'abord éclaté aux États-Unis, a assuré le négociateur européen.Le scandale n'a eu "aucun impact" sur les discussions, a affirmé M. García Bercero.
AFP/VNA/CVN