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>>Le Premier ministre grec Tsipras s'engage à l'application "rapide" du plan des créanciers
Seule la majorité soutenant la coalition gouvernementale alliant la gauche du Premier ministre Alexis Tsipras (145 députés) à la droite souverainiste Anel de Panos Kammenos (10 députés) a voté en faveur de la loi, qui prévoit notamment de nouvelles coupes dans les retraites et des hausses d'impôts.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras s'adresse au parlement lors du vote de confiance au gouvernement, le 8 octobre à Athènes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le "oui" communiqué par lettre par une députée Syriza absente n'a pas été comptabilisé, tandis qu'un député Anel a voté contre six articles portant notamment sur les taxes immobilières.
Toute l'opposition, des communistes aux néonazis d'Aube Dorée, a voté contre la loi dans son ensemble, même si certains députés en ont approuvé divers articles. Le rival conservateur de M. Tsipras, Vangélis Meïmarakis, a dénoncé une offensive fiscale fauteuse de récession.
Les mesures prévues "ne sont pas nouvelles, vous les connaissiez déjà quand vous avez voté en faveur de l'accord du 13 juillet" conclu in extremis entre la Grèce et les créanciers du pays pour lui éviter d'être poussée en dehors de l'euro, a objecté M. Tsipras.
Ces mesures "difficiles" sont nécessaires pour maintenir le pays sous perfusion financière, "ne pas perdre le train de la recapitalisation bancaire" et ouvrir avec les créanciers "la nécessaire discussion pour une réduction de la dette", a-t-il plaidé.
Ce vote était le premier test pour son gouvernement, qui a obtenu la confiance du parlement la semaine dernière après les législatives anticipées du 20 septembre au cours desquelles son parti Syriza, l'a emporté pour la deuxième fois en huit mois.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans la soirée dans le centre d'Athènes contre l'adoption de cette feuille de route de rigueur et de réformes, la plupart à l'appel du parti communiste et quelques centaines à celui du syndicat des fonctionnaires, Adedy.
La loi adoptée met en œuvre et élargit les mesures adoptées mi-août par le parlement dans le sillage de l'accord du 13 juillet.
Son approbation était une condition posée par l'UE et le FMI pour le versement d'une prochaine tranche de prêts de deux milliards d'euros.
AFP/VNA/CVN