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L'attaquante suédoise Stina Blackstenius (droite) ouvre le score de la tête lors du match de groupes des JO-2020 contre les Américaines, à Tokyo, le 21 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les JO-2020 ont donc connu leur première grande surprise puisque les Américaines, doubles championnes du monde en titre, sont les grandes favorites de l'épreuve. Mais Megan Rapinoe et ses équipières doivent encore affronter la Nouvelle-Zélande (24 juillet) et l'Australie (27 juillet) et gardent donc toutes leurs chances de qualification pour les quarts de finale.
Leur lourde défaite au Tokyo Stadium est tout de même un coup de tonnerre car les Américaines n'avaient plus été battues depuis janvier 2019 et un revers 3-1 contre l'équipe de France. Depuis cette date, elles avaient enregistré 40 victoires et quatre matches nuls.
Et le coup est d'autant plus rude que "Team USA" voulait prendre sa revanche face à la Suède, qui l'avait déjà battue en quart de finale des JO-2016 à Rio. Depuis l'introduction d'un tournoi féminin à Atlanta en 1996, les Américaines avaient auparavant toujours atteint la finale (quatre titres olympiques et une médaille d'argent).
Mercredi 21 juillet, elles ont été nettement dominées par les Suédoises, toujours entreprenantes et finalement efficaces après plusieurs gestes offensifs imprécis en début de match.
L'attaquante Stina Blackstenius a d'abord un inscrit un doublé (25e et 54e), avant le troisième but signé Lina Hurtig de la tête (72e). Les Américaines de leur côté ont frappé deux fois le poteau, par Lavelle juste avant la pause puis par Press quelques secondes avant le troisième but suédois.
Entrée en jeu à la 66e minute, la star Megan Rapinoe n'a pas pu inverser la tendance, alors qu'Alex Morgan, l'autre grande vedette de la sélection américaine, a été remplacée à la pause après une première période très terne.