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Le personnel de la Commission électorale des Fidji se prépare à compter les votes, à Suva, le 14 décembre 2022. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'armée fidjienne a été impliquée dans quatre coups d'Etat au cours des 35 dernières années.
La menace d'une intervention militaire a plané sur les élections du mois dernier, remportées de justesse par M. Rabuka. Ce scrutin a chassé du pouvoir l'ancien contre-amiral de la Marine, Frank Bainimarama, qui avait pris le contrôle du pays lors d'un putsch en 2006.
M. Rabuka a promis de réviser la constitution du pays, adoptée en 2016 et qui accorde à l'armée de larges pouvoirs pour intervenir dans la sphère politique.
Dans un communiqué "autorisé" par leur chef, le général de division Jone Kalouniwai, les forces armées fidjiennes ont exprimé mardi 17 janvier leurs "inquiétudes croissantes" concernant les "changements radicaux" menés le gouvernement.
Elles n'ont pas précisé à quelle réforme particulière elles faisaient allusion.
Mais elles se sont inquiétées du fait que des changements soient effectués "sans une compréhension totale" des procédures, ou qu'ils soient "intentionnellement effectués pour remettre en cause l'intégrité de la loi et de la Constitution de ce pays".
Quelques heures après avoir publié cette déclaration, le général Kalouniwai a toutefois affirmé que l'armée continuerait à "honorer le gouvernement actuellement en place".
L'armée fidjienne "continuera à défendre la démocratie, nous continuerons à respecter la loi", a-t-il déclaré au journal en ligne fijivillage.com.
AFP/VNA/CVN