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Dans la ville frontalière de Ceylanpinar en Turquie, des véhicules des forces armées turques sont en route pour la ville de Ras al-Aïn, dans le Nord de la Syrie, le 23 octobre 2019. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
M. Mekdad a fait ces remarques lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, en visite en Syrie, à la suite de la rencontre du chef de la diplomatie iranienne avec le président syrien Bachar al-Assad.
"Nous exhortons les autres parties concernées à faire preuve d'une positivité absolue à cet égard, car les pourparlers ne peuvent pas déboucher sur des relations normales sans qu'il soit mis fin à l'occupation et au terrorisme, et sans le retour des relations aux fondamentaux antérieurs aux crises", a dit M. Mekdad aux journalistes, lorsqu'il a été interrogé sur les pourparlers actuels entre la Syrie et la Turquie.
M. Mekdad a affirmé que les relations entre la Syrie et la Turquie étaient normales avant le déclenchement de la crise syrienne en 2011, notant que la partie syrienne déployait tous les efforts pour mettre fin au terrorisme qui "a conduit à la rupture des liens avec la Turquie".
M. Mekdad a ajouté que la possibilité d'une rencontre entre les dirigeants de la Syrie et de la Turquie dépendrait de l'élimination des éléments qui ont conduit à la situation actuelle, notamment la fin de l'occupation turque des zones syriennes et l'arrêt du soutien turc aux groupes rebelles dans le Nord de la Syrie.
Pour sa part, M. Amir-Abdollahian a dit que l'Iran soutenait pleinement les positions et les décisions de la Syrie, estimant que tout dialogue entre la Syrie et la Turquie était une étape positive pour les deux pays et pour toute la région.
En décembre 2022, les ministres de la Défense de la Russie, de la Syrie et de la Turquie ont discuté à Moscou des solutions à la crise syrienne, de la question des réfugiés et des efforts collectifs visant à combattre les groupes extrémistes en Syrie.
Xinhua/VNA/CVN