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FedEx a l'intention de supprimer entre 5.500 et 6.300 emplois en Europe pour éviter les doublons suite au rachat en 2016 du groupe néerlandais TNT. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le groupe souhaitait alors étendre sa filiale FedEx Express de l'autre côté de l'Atlantique "en connectant le plus grand réseau de transport express aérien au monde avec un réseau routier européen sans équivalent et une offre de services mondiale", a-t-il rappelé dans un communiqué.
"Depuis l'acquisition, nous sommes parvenus à combiner avec succès les systèmes informatiques et certaines activités clés de nos réseaux de transports aérien, routier et terrestre tandis que des investissements ont été faits dans les technologies et l'infrastructure", s'est-il justifié. L'entreprise de logistique affirme avoir commencé mardi 19 janvier à négocier avec les instances représentatives du personnel sur ces coupes dans les effectifs.
Il souhaite discuter des mesures de soutien aux salariés affectés, qui différeront selon les pays et pourront inclure des départs volontaires, des réaffectations ou des candidatures prioritaires sur de nouveaux postes. Ce processus devrait prendre 18 mois.
"Des changements (comme ceux présentés mardi 19 janiver) ne sont jamais faciles car ils ont un impact sur nos employés. Cependant, ils sont essentiels pour tirer parti des avantages de l'intégration et renforcer notre compétitivité dans un marché en évolution rapide", a commenté la responsable de FedEx Express Europe, Karen Reddington, dans le communiqué.
Le groupe prévoit notamment de fusionner les réseaux aériens de FedEx Express et TNT et de faire de l'aéroport Charles de Gaulle à Paris son principal centre d'activité et de l'aéroport de Liège en Belgique un centre secondaire. Le centre de tri FedEx/TNT de l'aéroport de Liège emploie actuellement plus de 1.800 personnes (y compris les salariés à temps partiel) et "environ 40%" des effectifs sont menacés, selon un porte-parole de l'aéroport joint par l'AFP.
La Wallonie, la région qui englobe Liège, a évoqué la perspective de 671 suppressions d'emplois, tandis que 861 autres salariés verraient leurs horaires et charge de travail modifiés. "C'est un coup très dur", a commenté dans un communiqué l'exécutif de cette région belge déjà frappée par la désindustrialisation, dans le sud francophone du pays. Le gouvernement wallon a exigé de rencontrer "sans délai" la direction de FedEx.
AFP/VNA/CVN