"Bien que la situation semble être plus normale maintenant, nous devons accepter que les problèmes de la sécurité et du terrorisme existent encore", a dit Abhisit Vejjajiva dans son intervention télévisée hebdomadaire, ajoutant que le pouvoir déciderait du "moment approprié pour lever l'état d'urgence".
Le Premier ministre thaïlandais avait décrété l'état d'urgence le 7 avril dans la région de Bangkok, mesure qui avait ensuite été étendue à d'autres provinces du fait de l'aggravation de la situation.
L'armée avait finalement réprimé le 19 mai le mouvement de protestation des "chemises rouges", issues pour la plupart des masses rurales et des classes populaires. Les violences avaient fait au total 89 morts, principalement des civils, et près de 1.900 blessés.
Selon le ministère de la Justice, plus de 300 suspects sont détenus en vertu de l'état d'urgence.
Plus tard le 6 juin, le Premier ministre a fait son premier déplacement à l'étranger depuis la fin de crise en participant à un forum économique régional à Hô Chi Minh-Ville, Sud du Vietnam (voir également page 2).
Parlant de la Thaïlande après les manifestations, il a dit : "Nous sommes de retour, stables et en sécurité".
AFP/VNA/CVN