D'après un communiqué publié hier, il a été confirmé lors de cette réunion que la stabilité du Xinjiang était "de la première importance et de la première urgence" et que les coupables devaient être "sévèrement punis" en vertu de la loi en vigueur.
Pour cette réunion, le président Hu Jintao, qui est aussi secrétaire général du PCC, a été contraint d'écourter son voyage en Europe et il est rentré à Pékin le 8 juillet.
Le gouvernement "sévira fermement contre ceux qui se sont rendus coupables de crimes graves, tels que ceux qui ont attaqué physiquement des personnes, les vandales, les pilleurs et les pyromanes" afin de maintenir la stabilité sociale et sauvegarder les intérêts fondamentaux de la population du Xinjiang, ajoute ce communiqué.
La permanence a demandé aux autorités compétentes d'"isoler et de sévir contre la poignée de responsables et d'unifier et d'éduquer la majorité des masses populaires". "Les instigateurs, les organisateurs, les coupables et les criminels violents qui se sont manifestés dans les émeutes doivent être sévèrement punis conformément aux textes en vigueur," souligne le communiqué. "Ceux qui ont été incités à participer aux émeutes et qui ont été trompés par les séparatistes doivent être éduqués", ajoute le texte.
Les émeutes meurtrières survenues le 5 juillet à Urumqi, capitale du Xinjiang, ont un contexte politique "profond", fait savoir le communiqué.
Il s'agit d'un crime violent et grave fomenté et organisé par les "3 forces" intérieures et extérieures que sont le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme. Les émeutes ont causé d'importantes pertes à la population et beaucoup nui à l'ordre et à la stabilité locale, indique le communiqué.
XINHUA/VNA/CVN