"La situation reste incertaine et des risques subsistent pour la stabilité économique et financière. Nous notons des signes de stabilisation de nos économies et pensons que l'inversion de tendance sera renforcée quand nos mesures (de soutien) auront atteint leur plein effet", estiment les dirigeants des 8 pays les plus industrialisés dans leur projet de déclaration finale.
Outre la pire crise économique de l'après-guerre, les dirigeants des États-Unis, de Russie, de Grande-Bretagne, de France, d'Allemagne, d'Italie, du Canada et du Japon devaient parler du climat, de la lutte contre la pauvreté et de l'Iran dont les activités nucléaires inquiètent la communauté internationale.
Le G8 a débuté par un déjeuner de travail sur la situation économique mondiale. Ce groupe, qui a perdu les commandes de ce dossier au profit du G20 (incluant les pays émergents), ne devrait pas annoncer de mesures concrètes. Le Sommet de L'Aquila est perçu comme une étape avant un Sommet du G20 à Pittsburgh (États-Unis) fin septembre.
La crise en Iran et la non-prolifération nucléaire devaient être abordées le 8 juillet.
Au sujet de l'environnement, la présidence italienne souhaite que les principaux pays industrialisés parviennent à un consensus lors de ce sommet, en vue de paver la voie pour les négociations de Copenhague qui se tiendra au Danemark en décembre prochain pour un accord post-Protocole de Kyoto.
Demain, le sommet s'élargira à des États africains. Au total, près de 40 chefs d'État et de gouvernement et de responsables d'institutions multilatérales sont attendus.
Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a annoncé mardi que le G8 lancerait une initiative contre la faim dans le monde de "10 à 15 milliards" de dollars. Plusieurs ONG ont réclamé le 8 juillet que les pays riches complètent de manière urgente de quelque 23 milliards de dollars l'enveloppe financière totale de 50 milliards promise en 2005 à l'Afrique.
Le G8, initialement prévu en Sardaigne, a été organisé à L'Aquila, dans le Centre de l'Italie, afin d'exprimer la solidarité des pays riches avec ses habitants, victimes d'un séisme en avril qui y a fait 299 morts.
AFP-XINHUA/VNA/CVN