Les 2 parties de cette rencontre de 2 jours, qui devait démarrer hier, ont accepté M. Arias dans le rôle de médiateur pour la crise politique au Honduras suite au coup d'État survenu le 28 juin dernier.
Selon M. Arias, 48 heures ne peuvent suffire à conclure un accord, toutefois, elles seront suffisantes si chaque partie est encline à accepter les opinions de l'autre. "Cette crise peut être résolue en 2 jours, toutefois, il se pourrait qu'on ne trouve pas la solution en 2 mois", a affirmé M. Arias.
Bien que M. Arias reconnaisse le poste de président élu de M. Zelaya, il a indiqué que MM. Zelaya et Micheletti seront traités de la même façon, et que personne ne sera désavantagé dans la négociation. M. Zelaya a souligné qu'il n'acceptera rien sans la restitution de son poste présidentiel, tandis que M. Micheletti n'agréera pas le retour au pouvoir de M. Zelaya. "Je suis bien informé que les positions des 2 parties sont éloignées, toutefois, c'est la raison pour laquelle nous allons nous asseoir pour un dialogue", a expliqué M. Arias. M. Zelaya a été renversé et expulsé le 28 juin dernier par un coup d'État.
Le directeur de l'Aviation civile du Honduras (ACH) a annoncé le 8 juillet que le Nicaragua a interdit l'accès à son espace aérien à l'avion du chef de l'État de fait au Honduras, Roberto Micheletti, pour lequel une demande avait été déposée. La Direction de l'ACH a reçu une notification de refus à la demande déposée par les Forces aériennes du Honduras (FAH) pour l'avion présidentiel, a précisé le directeur, le colonel Alfredo San Martin, à des journalistes. "Cet avion a violé notre espace aérien" le 28 juin, indique le texte des autorités du Nicaragua pour expliquer l'interdiction, a ajouté le colonel. C'est dans cet avion que le président Manuel Zelaya avait été expulsé vers le Costa Rica après son arrestation par les militaires, à l'aube du 28 juin.
Le président évincé hondurien, Manuel Zelaya, a déclaré le 8 juillet qu'il demandera la destitution, en l'espace de 24 heures, du gouvernement issu d'un coup d'État, lors de ses entretiens au Costa Rica. M. Zelaya est arrivé le 8 juillet à San Jose.
M. Micheletti a indiqué le 7 juillet qu'il acceptera la médiation du président Arias, mais que les pourparlers à San Jose sont plutôt un "dialogue" qu'une " négociation".
Xinhua-AFP/VNA/CVN