"Il sera rompu", a déclaré M. Löfven à la radio publique SR depuis Kiev, en Ukraine, à propos de cet accord qui était controversé au sein du gouvernement de gauche en raison de la question des droits de l'homme.
L'accord faisait de l'Arabie saoudite le troisième acheteur d'armement suédois en dehors des pays occidentaux. En 2014, Ryad en avait ainsi acheté pour 338 millions de couronnes (37 millions d'euros).
La coalition entre sociaux-démocrates et Verts débattait en interne depuis son accession au pouvoir en octobre de l'opportunité de renouveler cet accord arrivant à échéance en mai.
Cette décision a été rendue publique au lendemain d'un incident diplomatique entre les deux pays, l'Arabie saoudite ayant empêché la ministre des Affaires étrangères suédoise Margot Wallström de prononcer un discours prévu lors d'une réunion de la Ligue arabe au Caire.
La ministre, qui revendique une "politique étrangère féministe", avait irrité Ryad en dénonçant les "méthodes moyenâgeuses" de la justice saoudienne contre le blogueur Raef Badaoui, flagellé pour "insulte à l'islam".
Le Premier ministre M. Löfven, qui n'a pas donné de raison à la fin de cet accord, a cependant indiqué qu'elle avait été arrêtée "depuis un certain temps" et que les événements du Caire n'y avaient rien changé.
Alors qu'il souhaitait publiquement la poursuite de la coopération militaire, le ministre de la Défense, le social-démocrate Peter Hultqvist, a affirmé que la discussion avait débouché sur un consensus.
Le Premier ministre social-démocrate Stefan Löfven. Photo : AFP/VNA/CVN |
L'accord faisait de l'Arabie saoudite le troisième acheteur d'armement suédois en dehors des pays occidentaux. En 2014, Ryad en avait ainsi acheté pour 338 millions de couronnes (37 millions d'euros).
La coalition entre sociaux-démocrates et Verts débattait en interne depuis son accession au pouvoir en octobre de l'opportunité de renouveler cet accord arrivant à échéance en mai.
Cette décision a été rendue publique au lendemain d'un incident diplomatique entre les deux pays, l'Arabie saoudite ayant empêché la ministre des Affaires étrangères suédoise Margot Wallström de prononcer un discours prévu lors d'une réunion de la Ligue arabe au Caire.
La ministre, qui revendique une "politique étrangère féministe", avait irrité Ryad en dénonçant les "méthodes moyenâgeuses" de la justice saoudienne contre le blogueur Raef Badaoui, flagellé pour "insulte à l'islam".
Le Premier ministre M. Löfven, qui n'a pas donné de raison à la fin de cet accord, a cependant indiqué qu'elle avait été arrêtée "depuis un certain temps" et que les événements du Caire n'y avaient rien changé.
Alors qu'il souhaitait publiquement la poursuite de la coopération militaire, le ministre de la Défense, le social-démocrate Peter Hultqvist, a affirmé que la discussion avait débouché sur un consensus.
AFP/VNA/CVN