"Tout le monde le sait, il y a eu un moment de difficultés dans nos relations. Ces difficultés sont derrière nous", a déclaré en conférence de presse M. Fabius, qui effectue une visite de deux jours à Rabat, destinée à "acter cette relance".
"Nous avons pu mesurer notre détermination à renforcer encore les liens d'amitié, anciens et étroits, dans tous les domaines", a fait valoir M. Fabius, au terme d'un entretien avec son homologue Salaheddine Mezouar.
Cela passe par un "renouvellement" des relations, a-t-il avancé, citant entre autres la lutte contre le dérèglement climatique, les deux pays devant accueillir les prochains sommets sur le climat en 2015 et 2016.
"Nous avons eu des entretiens très riches car notre agenda est riche. (...) Nous voulons une relation vivace qui marque de nouveaux horizons et de nouvelles ambitions", a pour sa part noté M. Mezouar.
Il a notamment signalé "la nécessité de combattre le terrorisme" et évoqué "un partage des points de vue et une volonté de coopérer", alors que Paris et Rabat comptent chacun quelque 1.500 ressortissants dans les rangs d'organisations jihadistes comme l'État islamique (EI).
Les deux responsables ont annoncé que Manuel Valls effectuerait à son tour un déplacement au Maroc le 10 avril, avant un séminaire intergouvernemental "fin mai-début juin" à Paris.
Entre-temps, le ministre des Finances, Michel Sapin, se rendra lui aussi dans le royaume, le 12 avril, selon le diplomate marocain.
La France est de loin le premier partenaire économique du Maroc, où elle a toutefois perdu régulièrement du terrain ces dernières années. Les liens culturels et humains sont également étroits: plus de 1,3 million de Marocains vivent en France et près de 80.000 Français résident au Maroc.
Après s'être entretenu avec M. Mezouar, Laurent Fabius a été reçu par le roi du Maroc, Mohammed VI, de retour d'un séjour privé en France. Il a par la suite rencontré le chef du gouvernement, l'islamiste Abdelilah Benkirane, et devait marquer en soirée l'ouverture de la "saison culturelle franco-marocaine".
Mardi 10 mars, il doit échanger avec les ministres de l'Économie et de l'Industrie, Mohamed Boussaid et Moulay Hafid Elalamy.
"Nous avons pu mesurer notre détermination à renforcer encore les liens d'amitié, anciens et étroits, dans tous les domaines", a fait valoir M. Fabius, au terme d'un entretien avec son homologue Salaheddine Mezouar.
Cela passe par un "renouvellement" des relations, a-t-il avancé, citant entre autres la lutte contre le dérèglement climatique, les deux pays devant accueillir les prochains sommets sur le climat en 2015 et 2016.
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius (gauche) et son homologue marocain Salaheddine Mezouar, le 9 mars à Rabat. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous avons eu des entretiens très riches car notre agenda est riche. (...) Nous voulons une relation vivace qui marque de nouveaux horizons et de nouvelles ambitions", a pour sa part noté M. Mezouar.
Il a notamment signalé "la nécessité de combattre le terrorisme" et évoqué "un partage des points de vue et une volonté de coopérer", alors que Paris et Rabat comptent chacun quelque 1.500 ressortissants dans les rangs d'organisations jihadistes comme l'État islamique (EI).
Les deux responsables ont annoncé que Manuel Valls effectuerait à son tour un déplacement au Maroc le 10 avril, avant un séminaire intergouvernemental "fin mai-début juin" à Paris.
Entre-temps, le ministre des Finances, Michel Sapin, se rendra lui aussi dans le royaume, le 12 avril, selon le diplomate marocain.
La France est de loin le premier partenaire économique du Maroc, où elle a toutefois perdu régulièrement du terrain ces dernières années. Les liens culturels et humains sont également étroits: plus de 1,3 million de Marocains vivent en France et près de 80.000 Français résident au Maroc.
Après s'être entretenu avec M. Mezouar, Laurent Fabius a été reçu par le roi du Maroc, Mohammed VI, de retour d'un séjour privé en France. Il a par la suite rencontré le chef du gouvernement, l'islamiste Abdelilah Benkirane, et devait marquer en soirée l'ouverture de la "saison culturelle franco-marocaine".
Mardi 10 mars, il doit échanger avec les ministres de l'Économie et de l'Industrie, Mohamed Boussaid et Moulay Hafid Elalamy.
AFP/VNA/CVN