L'OPEP poursuit sa politique de réduction de la production

Le président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Botelho de Vasconcelos, a déclaré à Luanda le 18 juillet que les pays membres de l'OPEP continueront de suivre la décision de l'organisation sur la réduction de la production de pétrole.

Botelho de Vasconcelos, également ministre angolais de l'Industrie, a assuré que tous les pays membres de l'OPEP respectent la décision de réduction de la production de pétrole prise en mai en Autriche.

En tant que président de l'OPEP, il a confié aux journalistes que les membres de l'OPEP, dont la production de pétrole est réduite de 20% à 22%, veulent maintenir des prix du pétrole acceptables sur le marché mondial.

Cependant, il a reconnu que des éléments du marché du pétrole ne sont pas entièrement contrôlés. Il a ajouté que des études et des projections sont menées avec prudence, du fait que certains spéculent déjà sur le marché. "C'est dans ce cadre que le pétrole est passé à 72 dollars, est tombé à 58 dollars et actuellement il semble fixe à 72 dollars, ce qui montre qu'il existe une fluctuation qui ne satisfait pas les exportateurs, chose fondamentale pour trouver un équilibre des prix pour que les différentes économies puissent se développer sans contrainte", a-t-il conclu.

Les cours du pétrole ont confirmé leur rebond, clôturant au-dessus des 63 dollars le baril vendredi, dans la foulée des données encourageantes publiées par les secteurs touchés de l'immobilier et de la banque. Le baril de "light sweet crude" pour livraison en août a gagné 1,54 dollar, soit 2,5%, pour s'établir à 63,56 dollars sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX), totalisant sur l'ensemble de la semaine une hausse de 6 % qui compense en partie son plongeon de 10% la semaine dernière. La remontée des cours pétroliers fait suite à l'annonce ce vendredi par le département du Commerce d'un bon inattendu de +3,6% de l'immobilier résidentiel en juin, ce secteur atteignant son niveau le plus haut de ces 7 derniers mois, et indiquant peut-être un début de rétablissement pour ce secteur frappé par la récession.

De son côté, Citigroup a déclaré vendredi un bénéfice inespéré de 3 milliards de dollars au second trimestre, alors qu'il avait enregistré une perte de 2,86 milliards de dollars sur la même période l'an passé.

À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a gagné 1,6 dollar pour atteindre les 65,35 dollars sur le marché à terme ICE.

XINHUA/VNA/CVN

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