Roger Federer s'est qualifié pour le deuxième tour de Wimbledon en battant le 25 juin l'Espagnol Albert Ramos. |
Le Tchèque, finaliste en 2010, est tombé en trois tie-breaks face à l'un des anciens espoirs, déçus jusqu'à présent, du circuit, le Letton Ernsts Gulbis.
Tête de série No6, il avait pourtant réussi une bonne tournée sur terre battue - demi-finaliste à Monte-Carlo, finaliste à Madrid - et paraissait capable d'aller loin une nouvelle fois sur l'herbe avec son grand service.
Il a été dominé à son propre jeu - 13 aces seulement contre 30 - par Gulbis, un joueur âgé de 23 ans et formé en Allemagne à l'école de Niki Pilic, en même temps que Djokovic, qui n'avait plus guère fait parler de lui depuis son quart de finale à Roland-Garros en 2008. Il restait ainsi sur dix éliminations au premier tour sur les onze derniers tournois du Grand Chelem et stagnait à la 87e place au dernier classement ATP.
Autre grand, et même très grand (2,06 m), serveur, Isner s'est fait battre par le Colombien Alejandro Falla dans un marathon en cinq sets 6-4, 6-7 (7/9), 3-6, 7-6 (9/7), 7-5, la spécialité de l'Américain, qui restera dans les annales pour avoir gagné à Wimbledon le match le plus long de l'histoire en plus de onze heures il y a deux ans.
Falla était passé tout près d'un exploit de bien plus grande envergure au premier tour du Grand Chelem anglais en 2010, lorsqu'il avait mené 2 sets à 0 contre Federer.
Cette fois-ci, le Suisse n'a pas connu de telles frayeurs. Au contraire, il a remporté contre l'Espagnol Albert Ramos, 6-1, 6-1, 6-1, sa victoire la plus expéditive en quatorze participations à Wimbledon, à égalité avec celle de 2004 contre... Alejandro Falla (6-1, 6-2, 6-0).
Venus éliminée
"J'ai très bien retourné, ce qui m'a permis de prendre son service presque à chaque fois", a dit l'Helvète, auteur de huit breaks.
Federer a commencé pour une fois son tournoi sur le court No1 et non sur le Central, car c'est à Novak Djokovic, en tant que tenant du titre, qu'est revenu le privilège de fouler le premier l'herbe intacte du légendaire stade.
Cet honneur a peut-être troublé au départ le No1 mondial qui a concédé le premier break du match au début du set initial face au vétéran espagnol Juan Carlos Ferrero, l'un de ses éphémères prédécesseurs - en 2003 - retombé depuis longtemps dans un relatif anonymat. Il a retourné rapidement la situation en sa faveur pour s'imposer 6-3, 6-3, 6-1.
"J'étais nerveux, c'est normal, c'était mon premier match officiel de la saison sur herbe", a dit le No1 mondial, qui s'est passé de tournoi de préparation après sa finale à Roland-Garros.
Maria Sharapova est passée sans difficulté face à l'Australienne Anastasia Rodionova, en deux sets 6-2, 6-3, le 25 juin à Wimbledon. |
L'ex-reine du gazon Venus Williams, quintuple championne, a été battue dès le premier tour, par la Russe Elena Vesnina (6-1, 6-3), ce qui ne lui était pas arrivée depuis ses débuts dans son tournoi préféré en 1997, à l'âge de 17 ans.
Il ne s'agit que d'une demi-surprise car l'Américaine de 32 ans n'est revenue sur le circuit qu'au mois de mars après avoir manqué six mois à cause du syndrome de Sjögren, une maladie auto-immune qui la fatiguait.
Maria Sharapova, grande favorite après sa victoire à Roland-Garros, est en revanche passée sans difficulté face à l'Australienne, d'origine russe également, Anastasia Rodionova, en deux sets 6-2, 6-3.
AFP/VNA/CVN