Andrei Shevchenko a brillé dans son Euro-2012 avec un doublé pour la victoire de l'Ukraine contre la Suède, le 11 juin à Kiev. Photo : AFP/VNA/CVN |
Et voilà, ô surprise, l'Ukraine qui prend la tête dans ce groupe D avec 3 points, tandis que France et Angleterre n'en comptent qu'un et que la Suède d'Ibrahimovic reste bredouille. Il y a une leçon à tirer de ce premier volet qui s'achève avec toutes les équipes ayant joué leur premier match de poule : les équipes condamnées à l'avance, soit la Grèce, l'Italie, l'Angleterre et l'Ukraine sont bel et bien là.
Les Grecs, enfoncés dans une crise économique sans précédent, ont gâché la fête du pays co-organisateur la Pologne (1-1) lors du match d'ouverture. Les Italiens, cernés par les remous du scandale des matches truqués, ont tenue la dragée haute aux Espagnols (1-1) champions du monde et d'Europe en titre. Et l'Ukraine de "Sheva" brille des derniers reflets de son ancien Ballon d'Or.
Et que dire de l'Angleterre ? Il était promis tant de tourments à des Anglais qui avaient connu un changement de sélectionneur imprévu (Capello remplacé par Hodgson) et se présentaient particulièrement diminués (forfaits de Lampard, Barry, Cahill). Sans oublier la suspension de Rooney, qui a regardé le match en tribunes en trépignant d'impatience. Qu'il doit regretter le coup de pied stupide donné à un adversaire en qualification de cet Euro qui lui fait manquer les deux premiers matches.
Le milieu du terrain français Samir Nasri fête son but lors du match contre l'Angleterre, le 11 juin à Donetsk. Photo : AFP/VNA/CVN |
En l'absence de son buteur vedette, le sélectionneur Roy Hodgson a créé une petite surprise en titularisant Oxlade-Chamberlain pour la deuxième fois consécutive. Il s'agit seulement de la 3e sélection du jeune joueur d'Arsenal, 18 ans, qui a occupé le côté gauche du milieu de terrain. Le jeune garçon s'est y d'ailleurs bien amusé avec Rami, mais n'a pas été décisif. Et a pâli de la comparaison avec Ribéry plus percutant sur le flanc gauche français.
À la demi-heure de jeu, c'est sur un coup franc parfait du capitaine de l'équipe aux "Trois Lions", Gerrard, que Lescott a ouvert la marque. Dire que Lescott ne doit sa présence en charnière centrale aux côtés de Terry qu'au forfait de Cahill! Ce but a réveillé les Français, avec un Nasri buteur, qui a adressé un étrange "ferme ta g..." vengeur aux caméras. Revanche vis à vis des critiques sur son niveau de jeu ?
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