Le milieu de terrain polonais Ludovic Obraniak (gauche) et le défenseur grec Vassilis Torosidis lors du match d'ouverture, Pologne-Grèce, achevé sur un nul amer (1-1), le 8 juin à Varsovie. |
Il faut cependant espérer que ce match incroyable ait donné le ton de cet Euro: ouverture du score polonaise de Lewandowski (1-0, 17e), exclusion du Grec Papastathopoulos (44e), égalisation grecque de Salpingidis (1-1, 51e), exclusion du gardien polonais Szczesny (69e) et penalty du Grec Karagounis arrêté par son remplaçant Tyton (71e). Ouf !
Plus tard dans la soirée, à Wroclaw, la Russie a écrasé la République Tchèque 4 à 1, grâce notamment à un doublé de l'attaquant Alan Dzagoev, dans l'autre match du groupe A.
Avant le nul contre les Grecs, la fête avait été totale à Varsovie. "C'est peut-être l'unique évènement de cette importance dans notre vie, ça valait la peine de venir", estime Tomasz Woldan, un informaticien de 33 ans, alors que près de 60.000 supporteurs étaient attendus le 8 juin dans la capitale polonaise.
"L'atmosphère est de plus en plus chaude", souligne Karol Niedbal, 27 ans, employé d'une société pharmaceutique, brandissant son écharpe aux couleurs du drapeau polonais blanc et rouge.
Parmi les supporteurs polonais, Rajest Kumar, travailleur social, 52 ans, né en Ouganda et résidant en Pologne depuis 16 ans. Il souligne que l'Euro-2012, "est une bonne chose pour le pays". "Les gens vont mieux connaître la Pologne, un pays hospitalier, sûr et amical", ajoute-t-il.
AFP/VNA/CVN