La discussion, qui s'est déroulée à huis clos, a regroupé les ambassadeurs de Grande-Bretagne, de France, de Chine, de Russie, et des États-Unis, ainsi que leurs homologues du Japon et de la Corée du Sud.
L'ambassadeur japonais, Yukio Takasu, a confié aux journalistes avant la tenue de la discussion que les pays "attendent toujours les instructions de leurs capitales." Les autres représentants se sont précipités dans la salle de discussion sans s'adresser aux médias.
La RPDC a indiqué le 1er juin avoir "procédé avec succès à un nouvel essai nucléaire souterrain," qui a démontré sa "force de dissuasion nucléaire de légitime défense."
Quelques heures après, le Conseil de sécurité a exprimé "sa condamnation" de l'essai nucléaire de la RPDC à l'issue d'une réunion de crise. Les 5 membres permanents, le Japon et la ROC ont débuté des négociations sur le contenu d'un projet de résolution le 28 mai.
En plus des négociations actuelles au siège des Nations unies à New York, d'autres efforts diplomatiques sont aussi en cours.
Le sous-secrétaire d'État américain, Jim Steinberg, conduit une délégation américaine en Asie pour consulter les acteurs régionaux sur la manière d'aborder les soucis issus de la dernière crise.
Après sa visite à Tokyo les 31 mai et 1er juin, Steinberg se rendra à Pékin cette semaine, en compagnie de l'émissaire américain aux discussions à Six, Stephen Bosworth. La tournée l'amènera aussi à Séoul et à Moscou.
Washington appelle Pyongyang à renoncer à un tir de missile à longue portée.
XINHUA-AFP/VNA/CVN