Sony affirme que la consommation électrique de ses nouveaux modèles "Bravia V5", de 40 et 46 pouces de diagonale (102 et 117 centimètres), est la plus faible du marché à tailles égales et qu'elle est de 40% inférieure à celle de TV de gammes antérieures.
Ces performances sont, selon le groupe, le fait de l'adoption d'un nouveau système de rétroéclairage moins énergivore et de diverses astuces pour minimiser les déperditions.
Ces TV sont par exemple dotées d'un détecteur de présence humaine couplé à une minuterie programmable. Si personne n'est devant l'écran durant un laps de temps prédéfini ou bien si le téléspectateur s'endort (donc devient inerte), elles se mettent en veille totale après avoir dans un premier temps simplement coupé l'affichage.
Ces TV sont aussi capables d'ajuster leur luminance en fonction de l'éclairage de la pièce pour éviter là encore de consommer de l'énergie en pure perte, le rétroéclairage diminuant lorsque le téléviseur se trouve dans un environnement obscur, sans dégrader la qualité de l'image.
Elles sont enfin pourvues d'un bouton qui interrompt le courant comme si elles étaient débranchées, contrairement aux interrupteurs des autres téléviseurs qui n'empêchent pas la consommation permanente d'un faible courant.
Selon des études gouvernementales, la télévision serait responsable de 10% de l'électricité absorbée dans un foyer japonais, derrière la climatisation (équipement que tout le monde possède) et le réfrigérateur.
L'argument de la consommation électrique pèse lorsqu'il faut remplacer un téléviseur, qu'il s'agisse d'un des premiers modèles à écran plat (plasma ou LCD) ou d'une vieille lucarne à tube cathodique.
Pour sensibiliser le chaland, les hypermarchés n'hésitent pas à placer un compteur à côté des téléviseurs allumés pour afficher leur voracité électrique et permettre aux clients de comparer non seulement le rendu des images, mais aussi le rendement à l'usage.
AFP/VNA/CVN