Le dispositif consiste en un alignement de languettes-miroirs mobiles en aluminium, toujours tournées vers l'astre, qui réfléchissent les rayons vers un cylindre couvert de cellules photovoltaïques.
Le créateur assure que son invention nécessite ainsi moins de silicium que les panneaux solaires classiques, d'où un coût inférieur. Il estime qu'à surface photovoltaïque égale, son procédé produit deux fois plus de courant. "Vous pouvez obtenir non seulement de l'électricité, mais aussi simultanément de la chaleur" , a précisé lors d'une conférence de presse le Pdg de Smart Solar International, Takashi Tomita, un ancien responsable du groupe Sharp, grand producteur de panneaux solaires.
Le cylindre est en effet refroidi par de l'eau circulant à l'intérieur et qui, transformée en vapeur, peut servir de source de chaleur. M. Tomita pense que son produit conviendra particulièrement aux bâtiments commerciaux et industriels.
Son entreprise lancera la production desdits panneaux à miroirs articulés à partir du mois d'août et la vente débutera en octobre. "Nous devons d'abord le proposer aux régions dévastées" par le séisme et le tsunami du 11 mars, a souligné M. Tomita.
Le Premier ministre nippon de centre-gauche, Naoto Kan, souhaite que la part d'électricité produite au Japon à partir d'énergies renouvelables atteigne 20% à l'horizon 2020 en s'appuyant, entre autres, sur une réduction du coût de production de l'électricité d'origine solaire grâce aux progrès techniques et à une demande croissante.
AFP/VNA/CVN