Le médecin chef de zone de Buta, Bienvenu Apalata, a déclaré que toutes les victimes présentaient les mêmes signes cliniques.
Selon Apalata, 390 enfants de moins de cinq ans ont été reçus au mois de mars à l'hôpital général de Buta, présentant des fièvres, vomissements et de diarrhée. En avril, environ 704 enfants présentant les mêmes signes ont été enregistrés. Il a expliqué que le nombre de décès est passé de quatre en mars à 13 au mois d'avril pour atteindre 16 à la date du 20 mai.
Face au nombre croissant de malades, le docteur Apalata s'inquiète de l'incapacité de l'hôpital de pouvoir recevoir toutes les victimes de cette épidémie dont l'origine et les causes ne sont pas encore connues.
Il ajouté qu'actuellement, ces enfants sont placés à trois ou quatre sur un même lit, alors que l'hôpital manque des médicaments pour une bonne prise en charge. Mais le médecin inspecteur de district, le Dr Floribert Tepage pense que cette situation serait dû au changement des saisons - de la saison sèche à la saison pluvieuse dans cette partie du pays, alors qu'au Centre et au Sud du pays, on passe de la saison de pluie à la saison sèche.
D'après le docteur Apalata, des échantillons ont été prélevés et envoyés dans des laboratoires spécialisés du pays pour déterminer les causes de la maladie pour une meilleure prise en charge.
XINHUA/VNA/CVN